Un employé d’un centre pour personnes en situation de handicap mental à Cluses (F) a écopé de 15 ans de prison pour s’en être pris sexuellement à sept pensionnaires. Les faits reprochés s’étaient produits en 2022. Selon le récit de ses victimes, six femmes et un homme, le quinquagénaire pénétrait dans les chambres des résidents avec un badge subtilisé.
Condamnation d'un veilleur de nuit pour agressions sexuelles et viols
Un veilleur de nuit, employé dans un centre pour adultes en situation de handicap mental à Cluses, a été condamné à 15 ans de prison, relate «Le Dauphiné Libéré». Il était accusé d’avoir agressé sexuellement quatre personnes et d’en avoir violé trois autres.
Des faits graves et répétés
Les faits reprochés s’étaient produits en 2022. Selon le récit de ses victimes, six femmes et un homme, le quinquagénaire pénétrait dans les chambres des résidents avec un badge subtilisé. Cette intrusion dans l'intimité des pensionnaires a profondément marqué les victimes, déjà vulnérables en raison de leur situation de handicap mental.
Une audience marquée par l'émotion
A l’audience, les avocats des plaignants ont notamment relevé le parcours de vie déjà compliqué de leurs clients, marqué pour certains «par des mauvais traitements, des railleries et des mises à l’écart». Une «double peine» pour «ces proies faciles». Les avocats ont souligné la vulnérabilité des victimes, qui ont déjà un parcours de vie difficile, et ont mis en avant l'impact dévastateur de ces agressions sur leur bien-être et leur sécurité.
La défense du prévenu
Le prévenu a réfuté les accusations, son avocat soulignant l’absence d’élément matériel. Il n’a pas été entendu. Malgré les dénégations du prévenu, le tribunal a jugé les témoignages des victimes suffisamment crédibles pour prononcer une condamnation sévère.
Les conséquences de la condamnation
Outre la peine de prison, l’accusé devra faire l’objet d'un suivi sociojudiciaire durant 6 ans et ne pourra plus exercer la profession de veilleur de nuit, entre autres. Cette mesure vise à protéger les personnes vulnérables et à prévenir toute récidive.
Cette affaire met en lumière la nécessité de renforcer les mesures de protection et de sécurité dans les établissements accueillant des personnes en situation de handicap mental. Les victimes, déjà confrontées à de nombreux défis dans leur vie quotidienne, doivent pouvoir bénéficier d'un environnement sûr et respectueux.