Sony a récemment annoncé une hausse du prix de plusieurs modèles de sa console de jeux vidéo, la PlayStation 5, sur certains marchés. Cette décision intervient dans un contexte économique mondial marqué par une forte inflation et des taux de change fluctuants.
Dans un billet publié dimanche sur le blog PlayStation, le groupe explique que «dans un contexte économique difficile, marqué par une forte inflation et des taux de change fluctuants», il a décidé «d'augmenter le prix de vente recommandé (pav) de la console PlayStation 5 sur certains marchés d'Europe, du Moyen-Orient et d'Afrique (EMEA), d'Australie et de Nouvelle-Zélande».
Hausse des prix de la PlayStation 5
Les modèles concernés
Le prix de la PS5 en édition numérique, qui ne dispose pas de lecteur de disque, augmentera de plus de 10% en Europe, au Royaume-Uni et en Australie, a précisé la société lundi à l'AFP. En Europe, le prix de l'édition numérique de la console coûtera désormais 499,99 euros (environ 466 francs), soit une augmentation d'environ 11% par rapport à son prix initial (449,99 euros ou quelque 419,50 francs).
Parmi les régions concernées, Sony a annoncé une hausse des prix de la PS5 au Royaume-Uni, en Nouvelle-Zélande et en Australie, touchant à la fois l'édition numérique et le modèle avec lecteur Blu-ray. En revanche, le prix du lecteur de disque vendu séparément sera revu à la baisse.
Entrée en vigueur et exceptions
Tous ces ajustements de prix entrent en vigueur dès ce lundi, a indiqué Sony. Cependant, le tarif de la PlayStation Pro, plus chère et plus performante, lancée en novembre, ne sera pas modifié.
Contexte économique et droits de douane
Cette hausse de prix a été décidée alors que les droits de douane imposés par le président américain ont déstabilisé les marchés mondiaux et menacent de désorganiser les chaînes de production de l'industrie électronique en Asie.
Au lendemain d'exemptions sur les produits high-tech annoncées par les États-Unis, le président Trump a averti dimanche qu'aucun pays n'était «tiré d'affaire» face à son offensive douanière, «surtout pas la Chine» qu'il a de nouveau attaquée, au lendemain d'exemptions sur les produits high-tech annoncées par les États-Unis.
Renforçant l'incertitude, il a ajouté qu'il annoncerait «dans la semaine» de nouveaux droits de douane sur les semi-conducteurs entrant aux États-Unis.