Le Lausanne HC reçoit Fribourg-Gottéron à l'occasion du cinquième acte de la demi-finale des play-off de National League. Ce mardi soir (20h), 9600 personnes vont assister à ce match potentiellement décisif à la Vaudoise aréna. Si le défi est de taille pour les Lions sur la glace, il l'est tout autant en coulisses. En particulier derrière les nombreux comptoirs de la patinoire de Malley.
Car quelque 80% des spectateurs se ruent à chaque match sur les quatorze cuisines (buvettes, restaurants, loges) de l'enceinte inaugurée en septembre 2019. «Environ 160 collaborateurs sont mobilisés en restauration pour garantir une expérience fluide et qualitative à notre public, précise Cédric Leconte, directeur du LHC Gourmet. En période de play-off, nous renforçons nos équipes avec une augmentation d’environ 10% afin de répondre à l’affluence toujours plus forte.»
La gastronomie à la Vaudoise aréna
Une offre variée et populaire
À la Vaudoise aréna, l'éventail des mets proposés est large: pizza, gyros, hot-dog... Quels sont les produits qui s'écoulent le plus dans les différents points de vente de la patinoire? «Plus de 1400 portions de frites et environ 700 burgers sont servis à chaque match, détaille Cédric Leconte. Au niveau des boissons, environ 12'000 bières sont écoulées.»
L'impact des résultats et des jours de match
Ces chiffres peuvent toutefois évoluer selon plusieurs critères, notamment les résultats obtenus par les Lions et les jours de match. «Une victoire à domicile crée une atmosphère festive: les spectateurs prolongent leur soirée autour d’un verre ou d’un repas, reprend le patron de la gastronomie. L’effet est particulièrement visible lors des matches du week-end, où l’après-match devient un moment fort. C’est plus discret en semaine, mais l’impact reste présent.»
Contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas obligatoirement les rencontres programmées les soirs de week-end qui offrent le chiffre d'affaires le plus élevé. «Le jour de match joue un rôle clé, confirme Cédric Leconte. Les mardis et jeudis, par exemple, sont stratégiques car ils réunissent à la fois le grand public et une forte présence en hospitalité/VIP. La performance dépend toutefois de plusieurs facteurs: l’adversaire, l’horaire, le contexte sportif, la météo…»
Les défis des séries éliminatoires
Les séries éliminatoires cochent la majorité de ces cases. Si le caissier s'en frotte les mains, elles offrent également de sacrés challenges à relever en raison des nombreuses incertitudes qui découlent de l'aspect sportif. Ce mardi soir, le Lausanne HC pourrait ainsi disputer son ultime partie de la saison à domicile... mais il pourrait également en jouer jusqu'à cinq autres supplémentaires.
«Les play-off sont complexes à planifier, mais c’est ce qui les rend aussi passionnants à préparer, s'enthousiasme le boss du LHC Gourmet. Les délais courts, les matches incertains, les week-ends prolongés comme celui de Pâques: autant de défis que nos équipes relèvent avec maîtrise. Grâce à une logistique bien rodée et à la proximité avec nos fournisseurs, nous sommes capables de nous adapter rapidement et efficacement.»
Gestion des prolongations et lutte contre le gaspillage
Les collaborateurs doivent également rester sur le qui-vive en cas de score de parité au terme des soixante minutes réglementaire. «Les prolongations ajoutent une ou plusieurs pauses supplémentaires de 18 minutes, ce qui permet de prolonger l’expérience en buvettes, principalement via la vente de boissons, souligne Cédric Leconte. La nourriture est essentiellement consommée avant et pendant le match.»
Depuis cette saison, et pour lutter contre le gaspillage, les différents points de vente de la Vaudoise aréna propose toutefois plusieurs produits invendus à un tarif spécial après la rencontre. De quoi changer la donne? Premiers éléments de réponse ce mardi soir (20h), à l'occasion du cinquième acte de la demi-finale des play-off. Le dernier de l'exercice 2024-2025 pour le staff du LHC Gourmet?