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L'Ecoparc de Neydens et Saint-Julien-en-Genevois retardé par des irrégularités environnementales


La cour administrative de Lyon accorde 18 mois aux initiateurs pour se conformer aux règlementations. Les opposants y voient une victoire.

L'Ecoparc de Neydens et Saint-Julien-en-Genevois retardé par des irrégularités environnementales

Cela fait des années que le dossier de l'Ecoparc censé voir le jour entre Neydens et Saint-Julien-en-Genevois (Haute-Savoie/F) est en suspens. Une récente décision de la cour administrative de Lyon prolonge encore la saga judiciaire du pôle qui doit accueillir des entreprises actives dans la production d'énergie éco-responsable (bois, photovoltaïque, pompe à chaleur, etc.). Les initiateurs du projet, porté par les communes, ont 18 mois pour se mettre en conformité avec les règlementations environnementales. La justice a constaté des irrégularités en matière de protection des zones humides et de traitement des déchets, relève la «Tribune de Genève».

Une victoire pour les opposants du projet

Cette décision est vue comme une victoire par la Confédération paysanne, opposée au projet. Elle est la preuve que le dossier «est mal ficelé», ont estimé les agriculteurs, cités par «Le Dauphiné Libéré». Ceux-ci dénoncent le bétonnage de terres cultivables et des atteintes à l'environnement. En 2022, la justice française avait annulé l’autorisation environnementale de l'Ecoparc. Les municipalités ont fait appel; elles relèvent que le sursis récemment accordé ne ferme pas la porte au projet.

Les enjeux environnementaux

Le projet de l'Ecoparc vise à créer un pôle dédié à la production d'énergie éco-responsable, utilisant des technologies telles que le bois, le photovoltaïque et les pompes à chaleur. Cependant, des préoccupations environnementales majeures ont été soulevées, notamment en ce qui concerne la protection des zones humides et le traitement des déchets. Ces irrégularités ont été mises en lumière par la cour administrative de Lyon, qui a accordé un délai de 18 mois aux initiateurs du projet pour se conformer aux règlementations environnementales.

Les réactions des parties prenantes

La décision de la cour administrative de Lyon a suscité des réactions contrastées parmi les parties prenantes. La Confédération paysanne, qui s'oppose au projet depuis ses débuts, considère cette décision comme une victoire. Les agriculteurs soulignent que le dossier est mal ficelé et dénoncent le bétonnage de terres cultivables et les atteintes à l'environnement. En revanche, les municipalités impliquées dans le projet restent optimistes et voient dans ce sursis une opportunité de se conformer aux exigences environnementales et de sauver le projet.

Les prochaines étapes

Les initiateurs du projet ont désormais 18 mois pour apporter les modifications nécessaires et se conformer aux règlementations environnementales. Cette période sera cruciale pour l'avenir de l'Ecoparc. Les municipalités devront travailler en étroite collaboration avec les experts environnementaux pour s'assurer que toutes les irrégularités sont corrigées. La Confédération paysanne et les autres opposants au projet continueront probablement à surveiller de près les développements et à plaider pour la protection des terres cultivables et de l'environnement.

En conclusion, l'avenir de l'Ecoparc reste incertain, mais la décision de la cour administrative de Lyon offre une lueur d'espoir aux initiateurs du projet. Les prochains mois seront déterminants pour savoir si le pôle dédié à la production d'énergie éco-responsable verra finalement le jour.