Le 27 mars, quatre jours après le Grand Prix de Chine remporté par l’Australien Oscar Piastri (McLaren), l’écurie Red Bull avait procédé à un changement de deuxième pilote. Elle avait renvoyé Liam Lawson chez Racing Bulls (son team partenaire), alors que Yuki Tsunoda avait effectué le chemin inverse. «Cela a été difficile de voir Liam connaître des difficultés avec la voiture lors des deux premières courses et, en conséquence, nous avons pris la décision de procéder à un changement rapide», avait expliqué le directeur de l’équipe, Christian Horner.
Le jeune Néo-Zélandais de 23 ans n’avait pas terminé la première course de l’année, en Australie, et bouclé le GP de Chine au 12e rang, 8 places derrière son coéquipier Max Verstappen.
La dure réalité des équipiers de Verstappen chez Red Bull
Une performance décevante au Japon
Dimanche, au Japon, sur le circuit de Suzuka dont il connaît chaque recoin, Tsunoda a également fini 12e d’une épreuve gagnée par son binôme néerlandais, malgré le soutien inconditionnel des 115’000 supporters présents autour du circuit bordé de cerisiers en fleurs. D’un point de vue comptable, les décisions stratégiques n’ont donc pas apporté le résultat espéré… même si Tsunoda a été élu «Pilote du jour» par les fans.
Une voiture conçue pour Verstappen
Une issue qui n’est pas surprenante pour les techniciens. «Cette voiture est faite pour Verstappen», résume un spécialiste témoin de l’impuissance de Tsunoda sur son bitume. Un constat qu’avait également fait le Mexicain Sergio Perez, pas conservé par Red Bull au terme de la saison 2024: «J’ai passé tellement de temps chez Red Bull que tout le monde a oublié à quel point la voiture est difficile à piloter, donc c’était délicat.»
Les défis pour les deuxièmes pilotes en 2025
À la lumière des performances des deuxièmes pilotes en 2025, c’est toujours délicat. Les équipiers de Max Verstappen chez Red Bull ont toujours eu du mal à égaler les performances du champion néerlandais. Voici quelques points clés qui expliquent cette difficulté:
- Adaptation technique: La voiture est souvent réglée pour les préférences spécifiques de Verstappen, ce qui peut rendre la tâche difficile pour ses coéquipiers.
- Pressions internes: La comparaison constante avec Verstappen peut ajouter une pression supplémentaire sur les performances des autres pilotes.
- Évolution constante: La monoplace de Red Bull est en constante évolution, ce qui nécessite une adaptation rapide de la part des pilotes.
En conclusion, être le coéquipier de Max Verstappen chez Red Bull est une tâche ardue. Yuki Tsunoda, malgré ses efforts, a encore du mal à s'adapter à une voiture conçue pour les talents particuliers du pilote néerlandais. Les décisions stratégiques et les ajustements techniques semblent ne pas suffire pour combler l'écart de performance. Seul l'avenir dira si un autre pilote pourra relever ce défi.