On en sait davantage sur le Suisse qui s'était engagé aux côtés des forces armées ukrainiennes et dont la mort avait été annoncée en février dernier. La RTS a en effet révélé vendredi qu'il s'agissait d'un Lausannois de 25 ans.
Selon la RTS, le jeune homme aurait grandi en région lausannoise. Une information obtenue sur un compte Telegram pro-russe qui traque les combattants étrangers engagés en Ukraine. Selon ce compte, le Vaudois serait décédé le jour de Noël, lors de combats menés sur le territoire russe.
Le parcours chaotique d'un jeune Vaudois
Une adolescence tumultueuse
Adopté en bas âge, le parcours du jeune homme avait été chaotique à partir de son adolescence et du décès de sa mère, selon la RTS. Ce dernier avait notamment souffert de troubles psychiatriques et commis divers délits, menant à une incarcération au Centre éducatif fermé de Pramont (VS).
Une tentative de reprise en main
Par la suite, il avait tenté de reprendre pied, entamant une formation dans le gros œuvre et développant un vif intérêt pour l’armée. Son passé judiciaire ne lui avait toutefois pas permis de rejoindre les rangs des recrues suisses. C'est pourquoi il s’était inscrit sur le site de la Légion internationale pour la défense de l’Ukraine, qu'il a rejointe en juin 2024.
L'engagement en Ukraine
Après une formation de cinq semaines, il avait été envoyé au front. Peu avant d'aller combattre sur le territoire russe, il avait fait savoir à ses proches sa crainte de ne pas revenir, puis n’avait plus donné de nouvelles.
Cette tragédie met en lumière les défis et les risques auxquels sont confrontés les combattants étrangers engagés dans le conflit ukrainien. Le jeune Vaudois laisse derrière lui une histoire complexe et poignante, marquée par des épreuves personnelles et un désir de se battre pour une cause qu'il estimait juste.
