Il n’est pas arrivé au sommet, du moins en NBA, comme les autres. Drafté en 55e position par les Los Angeles Lakers, mythique franchise où évolue son célèbre paternel LeBron James, Bronny James (20 ans) a été très critiqué en début de saison. Les spécialistes estimaient qu’il n’avait pas le niveau pour évoluer dans la grande ligue et que sa place dans l’équipe californienne n’était due qu’à la présence de papa. Pour ce jeune homme, la pression est énorme depuis le premier jour.
Bronny James se fait gentiment un prénom
Il brille dans l'antichambre de la NBA
Sans faire de bruit, Bronny James travaille et évolue majoritairement dans l’antichambre de la NBA. Avec les South Bay Lakers, il tourne à 22 points en moyenne par match et a explosé, cette semaine, son record avec 39 unités. Avec les récentes blessures qui ont touché l’effectif des LA Lakers, l’arrière a pu gratter des minutes chez les «grands». Le 21 mars, dans une large défaite contre Milwaukee, il a signé le meilleur match de sa jeune carrière NBA (17 points).
«Je ne suis pas un robot»
«J’essaie de faire en sorte que les critiques entrent par une oreille et ressortent par l’autre. Je me concentre sur le travail que j’ai à faire, être positif, mais parfois j’avoue que cela me motive un peu, confiait Bronny James il y a quelques jours à «The Athletic». Je vois tout ce que les gens disent. Ils pensent que je suis un robot, que je n’ai pas de sentiments ou d’émotions. Mais je m’en sers comme d’un carburant pour aller à la salle toujours plus tôt, pour bosser encore plus dur.»
Un avenir en NBA qui s'éclaircit
Les Lakers luttant pour la 2e place de la Conférence Ouest, Bronny James ne devrait pas entrer dans la rotation à l’heure du printemps et des play-off. Mais en l’espace de quelques semaines, son avenir en NBA semble s’être éclairci.