À sa naissance, la pédiatre avait dit à ses parents qu'elle «ne ferait rien de sa vie» et ne marcherait pas avant l'âge de 7 ans. Malgré la trisomie 21 dont elle est porteuse, Mayane a déjoué tous les pronostics. Elle a fait ses premiers pas à l'âge de 21 mois. Et aujourd'hui, à 20 ans, elle est à la fois comédienne (elle a été révélée en 2024 par le film d'Artus «Un p'tit truc en plus»), influenceuse, mannequin et surtout l'une des candidates phares de la 14e saison de «Danse avec les stars» (DALS).
Invitée dimanche dans l'émission «Sept à huit», sur TF1, la jeune femme est revenue sur son parcours hors normes. Elle a notamment évoqué sa scolarité et les brimades qu'elle a dû encaisser. «Il y avait une fille qui m'appelait «langue pendante»... Parce que je n'arrivais pas à rentrer ma langue. Ce que je ressentais, c'est de la peine. Là, ça va», a-t-elle confié. Sa différence ne l'a pas empêchée de décrocher deux CAP, l'équivalent du CFC suisse: «Un en vannerie et un en couture ameublement de décor», a-t-elle confirmé.
Un parcours inspirant malgré les défis
Des débuts difficiles
Mayane a dû faire face à de nombreux défis dès son plus jeune âge. Les médecins avaient prédit qu'elle ne marcherait pas avant l'âge de 7 ans, mais elle a prouvé le contraire en faisant ses premiers pas à 21 mois. Cette détermination précoce a marqué le début d'un parcours rempli de défis et de réussites.
Une scolarité marquée par les moqueries
Malgré les moqueries et les brimades qu'elle a subies à l'école, Mayane a su tirer profit de ces expériences pour se renforcer. Elle a décroché deux CAP, l'équivalent du CFC suisse, en vannerie et en couture ameublement de décor, démontrant ainsi sa capacité à surmonter les obstacles et à exceller dans ses passions.
Une passion pour la danse
Passionnée de danse depuis l'âge de 5 ans, Mayane a exploré divers styles de danse :
- Classique
- Modern jazz
- Zumba
- Hip hop
Sa participation à «Danse avec les stars» n'a donc rien d'étonnant. Face à la journaliste Audrey Crespo-Mara, Mayane a évoqué son cavalier, le danseur Christophe Licata, qu'elle considère «comme un frère» et qui l'a surnommée affectueusement «Mayoncé». «J'adore!» dit-elle en riant. Elle a encore confié qu'elle s'entraîne entre trois et cinq heures par jour pour préparer ses chorégraphies pour les primes. «Je veux toujours danser, moi. Je suis infatigable!»
Un avenir prometteur
Aujourd'hui, Mayane est une figure inspirante pour de nombreuses personnes. Sa détermination et sa passion pour la danse et les arts lui ont permis de surmonter les défis liés à sa trisomie 21 et de devenir une véritable icône. Son parcours montre que, avec de la volonté et du soutien, il est possible de réaliser ses rêves et de dépasser les attentes.
Mayane continue de briller sur la scène et sur les écrans, prouvant que la différence peut être une source de force et d'inspiration pour tous.
