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Lucas Blondel, la nouvelle recrue suisse de Boca Juniors


Le latéral droit de 28 ans, qui évolue à Boca Juniors, pourrait faire ses débuts avec la Suisse contre l'Irlande du Nord.

Lucas Blondel, la nouvelle recrue suisse de Boca Juniors

Mais qui est-il? En équipe de Suisse, cette semaine, les nouveaux visages sont nombreux. Pour lui, même le suiveur attentif du football helvétique a mis un peu de temps avant de mettre un nom dessus. Lucas Blondel est un inconnu.

Lucas Blondel: «J'adore la raclette»

Précision importante: de ce côté-ci de l'Atlantique. L'homme joue à Boca Juniors, un des plus grands clubs du monde, celui de Diego Maradona. «Je n'ai jamais eu la chance de le rencontrer», regrette le latéral droit de 28 ans. Son quotidien n'en est pas moins tranquille. Au contraire: «Là-bas, je suis 100% du temps un joueur de foot, assure-t-il. Boca, c'est un truc de fou. Dans la rue, on est toujours reconnus.»

Un nouveau visage en équipe de Suisse

Tout cela promet d'être un peu différent lorsque Lucas Blondel viendra jouer pour l'équipe de Suisse. Celui qui parle parfaitement le français a une place à se faire. Il faut penser que Murat Yakin l'imagine comme ça, le sélectionneur étant même venu lui faire la surprise d'une visite à l'entraînement à Buenos Aires en début d'année.

Prêt pour l'Irlande du Nord

Il est probable que vendredi, à Belfast, Blondel soit titulaire pour affronter l'Irlande du Nord. Une bonne performance, et il faut penser qu'il appartiendra au cadre. Le fils de l'ancien tennisman Jean-Yves Blondel (qui lui a transmis le fait d'être supporter de Neuchâtel Xamax) est en tout cas prêt à s'infliger régulièrement la quinzaine d'heures de voyage réglementaire.

Un rêve de Coupe du monde

«C'est long, c'est sûr, mais je crois que ça vaut la peine, acquiesce le défenseur. Je suis reconnaissant de cette possibilité que me donne Murat Yakin. Pour moi, la Coupe du monde est un rêve.» La jouer pour la Suisse, aussi, même pour un garçon qui a grandi et vécu en Argentine, avec l'importance que peut y avoir la sélection championne du monde.

Un lien fort avec la Suisse

«Jouer pour la Suisse, c'est quelque chose que j'avais vraiment imaginé, promet Blondel. Quand j'étais petit, je venais une ou deux fois par année pour les vacances. C'est moins le cas depuis que je suis professionnel, mais j'ai toujours eu ce lien.» Une preuve supplémentaire? «J'adore la raclette, on a l'appareil à la maison.» Bienvenue en équipe nationale.