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Johns Hopkins supprime 2222 postes à cause des coupes budgétaires de Trump


L'université perd 800 millions de dollars de subventions fédérales, impactant des programmes de recherche essentiels.

Johns Hopkins supprime 2222 postes à cause des coupes budgétaires de Trump

L’université américaine Johns Hopkins, l’une des plus prestigieuses du monde en matière de recherche médicale, a annoncé jeudi supprimer plus de 2000 postes à travers le monde en raison de coupes budgétaires drastiques décidées par le gouvernement Trump.

Dans un communiqué transmis à l’AFP, l’établissement a dit supprimer 1975 postes à l’étranger et 247 autres aux États-Unis après avoir perdu 800 millions de dollars (706,7 millions de francs suisses) de subventions fédérales.

Impact des coupes budgétaires de l'administration Trump

Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump a annoncé des coupes drastiques dans le budget de l’État fédéral, avec notamment la fin de nombreux programmes de l’Agence américaine pour le développement (USAID), faisant craindre des impacts majeurs dans le secteur de la recherche scientifique.

Financement des programmes de recherche

Cette agence fédérale finançait notamment des programmes de recherches sur le Sida ou d’autres maladies infectieuses à travers le monde.

Conséquences directes des suppressions de postes

Les suppressions de postes annoncées jeudi sont directement liées à la perte «de plus de 800 millions de dollars de financements de l’USAID», a précisé l’université dans son communiqué, et devraient affecter des travaux menés tant aux États-Unis qu’à travers le monde.

Domaines affectés par les suppressions de postes

Ces suppressions concernent plusieurs entités de Johns Hopkins menant des recherches et programmes pour «soigner les mères et les nourrissons, lutter contre les maladies» ou encore «fournir de l’eau potable», a fait savoir l’université.

Programmes spécifiques impactés

  • Soigner les mères et les nourrissons
  • Lutter contre les maladies
  • Fournir de l’eau potable

Ces programmes sont essentiels pour la santé publique mondiale et leur interruption pourrait avoir des conséquences désastreuses sur les populations vulnérables.