Logo webradio media

Bahceli appelle le PKK et ses affiliés à déposer les armes


Le chef du MHP, Devlet Bahceli, demande au PKK de se dissoudre et de cesser les hostilités. Le PKK a répondu favorablement à l'appel de son chef Abdullah Öcalan.

Bahceli appelle le PKK et ses affiliés à déposer les armes

Devlet Bahceli, allié du président turc Recep Tayyip Erdogan et considéré comme le parrain du dialogue entre Ankara et le PKK, a appelé dimanche l’organisation armée kurde et «les groupes affiliés» à déposer les armes, plus d’une semaine après l’appel au mouvement de son chef historique à se dissoudre.

«L’organisation terroriste PKK et les groupes affiliés doivent immédiatement et sans condition préalable déposer les armes», a affirmé le chef du parti ultranationaliste MHP (Parti d’action nationaliste), Devlet Bahceli, dans un communiqué.

Contexte de l'appel à la dissolution du PKK

Appel d'Abdullah Öcalan

Le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) a approuvé l’appel de son chef historique Abdullah Öcalan à ouvrir les discussions en vue de sa dissolution. Cet appel a été salué par de nombreux acteurs régionaux, mais a aussi suscité des débats et des divergences d'opinions.

Réactions des groupes affiliés

«Le fait que les YPG et d’autres organisations terroristes similaires prétendent être exemptées de l’appel (...) est totalement contradictoire avec la direction de l’organisation», a ajouté Devlet Bahceli, en référence aux Unités de protection du peuple (YPG), principale composante des Forces démocratiques syriennes (FDS).

Le chef des FDS, dominées par les Kurdes, avait salué le 27 février l’appel du leader du PKK à dissoudre son mouvement, soulignant toutefois que ses forces n’étaient pas concernées.

Rôle de Devlet Bahceli

Allié du chef de l’Etat turc, Bahceli est considéré comme le parrain du processus de paix en cours entre le PKK et Ankara. Lancée par M. Bahceli, l’idée a suscité un débat public depuis octobre, Erdogan la saluant comme une «fenêtre d’opportunité historique».

Réponse du PKK

Le PKK a favorablement répondu le 1er mars à l’appel de son chef historique Abdullah Öcalan, détenu depuis 26 ans, à dissoudre le mouvement et à mettre fin à quatre décennies de guerilla qui ont fait au moins 40'000 morts.

Le PKK a annoncé un cessez-le-feu à effet immédiat assurant que «aucune de nos forces ne mènera d’action armée à moins d’être attaquée».

Points clés de l'appel

  • Dissolution du PKK et fin de la guérilla
  • Cessez-le-feu immédiat
  • Appel à la déposition des armes par les groupes affiliés

Cet appel à la dissolution du PKK et à la déposition des armes marque un tournant crucial dans les relations entre Ankara et les groupes kurdes armés. Les prochaines semaines seront déterminantes pour voir comment ces appels seront mis en œuvre sur le terrain.