L’ex-chirurgien pédocriminel Joël Le Scouarnec, accusé de violences sexuelles sur 299 patients souvent mineurs, a avoué vendredi face à l’un de ses fils des «abus sexuels» sur sa petite-fille, devant la cour criminelle du Morbihan. Cette révélation choquante a conduit à la suspension de l'audience pour permettre une prise en charge psychologique du fils aîné de l’accusé et de sa compagne.
Un Aveu Glacial Devant la Cour
«Oui, je reconnais des actes d’abus sexuels sur ma petite-fille», a-t-il déclaré, en présence de son fils aîné, père de l’enfant, venu témoigner à la barre. La victime étant toujours mineure, les actes sont «non prescrits» et sont marqués au procès-verbal, a indiqué l’avocat général Stéphane Kellenberger.
Des Carnets Révélateurs
Dans les carnets saisis en 2017 lors de l’interpellation de Joël Le Scouarnec pour le viol de sa voisine de six ans, le médecin évoque une vingtaine de fois ses «fantasmes» et des «exhibitions sexuelles» sur sa petite-fille, avec une première occurrence lorsqu’elle n’a qu’un mois et demi.
Suspension de l'Audience
À la suite de son aveu, la présidente de la cour a suspendu l’audience. Le fils aîné de l’accusé et sa compagne sont pris en charge par deux psychologues, a précisé le parquet à la presse.
Un Contexte Familial Marqué par les Abus
Tout au long de son audition, le plus âgé des trois fils de Joël Le Scouarnec a éclairé la cour sur la personnalité de son père et le contexte familial, marqué par des incestes et agressions sexuelles multiples, commises ou non par l’accusé. Les révélations ont mis en lumière un environnement familial toxique et traumatisant.
Des Fantasmes Inavouables
Les carnets saisis révèlent des détails choquants sur les fantasmes de Joël Le Scouarnec concernant sa petite-fille, alors âgée de seulement un an et demi. Ces écrits montrent une obsession malsaine et des comportements inacceptables, qui ont profondément marqué la famille.
Cet aveu glaçant de Joël Le Scouarnec ajoute une couche supplémentaire à l'horreur des actes qu'il est accusé d'avoir commis. La cour devra maintenant prendre en compte ces nouvelles révélations dans le cadre du procès en cours.
