Un quadragénaire a passé 4 jours sans eau, nourriture et lumière dans un local de stockage où sa petite amie l'avait enfermé, cette semaine en Caroline du Nord. Cette affaire a interloqué les autorités locales, qui n'avaient jamais vu une telle situation en quinze ans de carrière.
La vengeance extrême d'une petite amie
Une Américaine de 52 ans, Robin Deaton, a été arrêtée mercredi à Charlotte (Caroline du Nord) et risque une inculpation pour tentative de meurtre et enlèvement. Elle est accusée d'avoir enfermé son petit ami dans un local de stockage pendant plusieurs jours, sans eau ni nourriture, et sans lumière.
Les faits
Selon son compagnon, la quinquagénaire l'a convaincu d'entrer dans le box pour prendre quelque chose dont elle avait besoin. Robin a alors claqué la porte et crié: «Voilà ce qui arrive». Après près de quatre jours de séquestration, la victime a fini par retrouver son téléphone et a pu appeler la police, lundi.
L'appel à l'aide
«Ma copine m'a enfermé ici. Elle a fermé la porte à double tour et je ne sais pas comment elle s'y est prise, mais elle l'a fait», a-t-il expliqué aux secours. L'homme, âgé de 43 ans, a supplié les secours d'arriver rapidement: «Je n'arrive plus à respirer. Je n'ai rien eu à boire, ni rien du tout», a-t-il indiqué.
Les réactions des autorités
Cette affaire a interloqué les autorités locales, le lieutenant Morgan Malone la qualifiant de «bizarre». «En quinze ans, je n'avais jamais vu quiconque se faire enfermer dans un local de stockage», a-t-il déclaré à WBTV. Selon le lieutenant, le local débordait d'objets en tout genre. «À mesure que les policiers ouvraient la porte, de plus en plus de choses tombaient à l'extérieur», a-t-il décrit.
Les conditions de détention
Morgan Malone a ajouté que la victime avait eu toutes les peines du monde à mettre la main sur son téléphone parce qu'elle était enfermée dans l'obscurité la plus totale. Lors de son appel à l'aide, le quadragénaire a d'ailleurs expliqué qu'il n'avait pas de réseau et qu'il ne pouvait composer que le 911. Cela signifie que son téléphone ne pouvait pas s'allumer, sonner ou vibrer en recevant des notifications ou des appels.
Les motivations de l'accusée
On ignore ce qui a poussé Robin Deaton à agir de la sorte, mais le policier estime que la victime n'aurait certainement pas survécu, si les faits étaient survenus dans la chaleur de l'été ou par des températures hivernales extrêmes. «Je crois que c'est un rappel important que les hommes peuvent aussi être victimes de violence conjugale», a-t-il conclu.
L'état de la victime
Sévèrement déshydraté, le quadragénaire a été hospitalisé, mais ses jours ne sont pas en danger.
Cette affaire soulève des questions sur la violence conjugale et les dynamiques de pouvoir au sein des couples. Elle rappelle également l'importance de la vigilance et de la prise en charge rapide des victimes, quelles que soient les circonstances.