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Robert Pattinson incarne Mickey Barnes dans «Mickey 17» de Bong Joon Ho


Le film de science-fiction «Mickey 17» sortira le 5 mars 2025. Robert Pattinson y joue un chef pâtissier qui se retrouve dans une boucle de réincarnation.

Robert Pattinson incarne Mickey Barnes dans «Mickey 17» de Bong Joon Ho

À 38 ans, Robert Pattinson, découvert dans la saga «Twilight», n’a plus besoin de présentation. Depuis son apparition dans les films «Harry Potter», il y a tout juste vingt ans, l'acteur britannique s’est appliqué à brouiller les cartes en passant des comédies romantiques à des films dramatiques ou des blockbusters hollywoodiens. Avant de retrouver la cape de l'homme chauve-souris pour un second «Batman» en 2026, il arrive sur les écrans le 5 mars 2025 dans le film de science-fiction «Mickey 17».

«Mickey 17»: Un projet unique et inclassable

«Mickey 17» est difficile à résumer. Comment pouvez-vous décrire votre film?

«Mickey 17» est un film inclassable, c’est un projet unique. J'y incarne Mickey Barnes, un chef pâtissier qui a échoué dans tout ce qu'il a entrepris dans sa vie. Pour fuir cette réalité, il décide de partir à l'autre bout de l'univers à bord d'un vaisseau spatial. Le problème, c'est qu'il ne lit pas bien le contrat pour son nouveau travail et ne réalise pas qu'il a signé pour vivre dans ce qui est essentiellement l'enfer sur Terre. D'une certaine manière, il prend plaisir à sa nouvelle routine qui consiste à mourir chaque jour puisqu’à chacun de ses décès un nouveau corps est généré.

Collaboration avec Bong Joon Ho

Qu’est-ce qui vous a donné envie de collaborer avec le réalisateur coréen Bong Joon Ho?

C'est un grand maître! De «Parasite» à «Snowpiercer», en passant par «Okja» par exemple, quand on regarde toute sa filmographie, il est impossible de ne pas lui faire confiance. C'est un artiste complètement unique. Son écriture est originale et drôle. Ses œuvres marchent quel que soit le genre cinématographique. Il y a très peu de réalisateurs qui ont cette capacité. Donc, pour moi, c’était simple: peu importe ce qu'il voulait faire, j'étais partant.

Préparation pour incarner Mickey Barnes

Comment vous êtes-vous préparé à incarner ce personnage avec de multiples clones?

Quand j'ai lu le scénario pour la première fois, je l'ai trouvé vraiment drôle et un peu déjanté, mais j’ai cherché un moyen de l’ancrer dans quelque chose de réel. Car, plus on creuse dans l’histoire, plus elle est incroyablement triste, même si ce n’est absolument pas raconté de manière triste. J’ai voulu essayer de capter ce ton dans mon jeu d’acteur. J’ai pensé aux dessins animés de «Tom et Jerry», où il y a cette brutalité, mais présentée sous forme d’humour tout le temps. J’ai commencé à réfléchir à ça. J’ai toujours aimé l’idée de la réincarnation et la manière de l’exploiter au cinéma.

La voix de Mickey Barnes

Votre voix est différente d’un film à l’autre. Pourquoi?

J'aime bien créer des voix pour mes personnages et essayer des choses différentes à chaque fois, même si tout le monde est un peu perplexe au début. Pour «Mickey 17», j’avais travaillé une voix un peu bizarre au début. Je l'ai utilisée durant la première lecture complète du script, juste avant de démarrer le tournage. J'ai fait toute la lecture avec cette voix, devant des dizaines de personnes, les producteurs, les autres comédiens… Dès que j'ai prononcé ma première réplique, tout le monde m'a regardé en me fixant puis ça a été le silence total. Et là, je me suis dit: «Hmm… Ce n'est peut-être pas la bonne décision.» (Rire).

En conclusion, «Mickey 17» promet d'être un film unique et captivant, avec une performance remarquable de Robert Pattinson sous la direction de Bong Joon Ho. Les fans de science-fiction et de cinéma en général attendent avec impatience cette nouvelle aventure cinématographique.