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Christophe Dechavanne condamné pour conduite sous stupéfiants en récidive


L'animateur écope de 1'200 euros d'amende et d'une annulation de permis. Les faits remontent à août 2024 à Toulon-sur-Allier.

Christophe Dechavanne condamné pour conduite sous stupéfiants en récidive

L'animateur Christophe Dechavanne a été condamné en son absence jeudi à 1'200 euros d'amende (1'130 francs) et à l'annulation de son permis de conduire devant le tribunal correctionnel de Moulins pour conduite sous l'emprise de stupéfiants en récidive.

Le tribunal correctionnel de Moulins a reconnu Christophe Dechavanne-Binot coupable et l'a condamné à 120 jours amende de 10 euros, une annulation de son permis de conduire avec impossibilité de le repasser avant six mois et la confiscation de son véhicule.

Les faits et la condamnation

Contrôle positif à la cocaïne

Le 17 août 2024, M. Dechavanne a été contrôlé positif à la cocaïne à l'issue d'un excès de vitesse à Toulon-sur-Allier, alors qu'il avait été condamné pour des faits similaires à Blois en 2021, avait détaillé la présidente à l'audience auparavant.

Réquisitions du ministère public

Lise Wambergue, pour le ministère public, avait réclamé une amende de 1 500 euros sous forme de jours amende, ainsi que des stages de sensibilisation et l'annulation de son permis de conduire avec interdiction de le repasser pendant huit mois. Elle avait pointé «le danger qu'il peut représenter pour les usagers de la route», d'autant qu'il était en excès de vitesse, mais estimé qu'il n'était plus consommateur.

Défense de l'avocat

L'avocat de l'animateur, Me Dylan Slama, qui a plaidé la relaxe, a remis en question la validité des tests salivaires réalisés. Il a, par ailleurs, plaidé la «bonne foi» de son client et repris sa thèse d'une «consommation passive»: sa relation avec une femme ayant consommé de la cocaïne l'aurait contaminé mais il a assuré ne pas avoir consommé de cocaïne depuis sa dernière condamnation.

«Monsieur Dechavanne n'est pas un consommateur de matières stupéfiantes quelles qu'elles soient», tous les tests réalisés depuis «le prouvent», a déclaré le conseil.

Peines encourues

Le célèbre présentateur de «Ciel mon mardi!» et plus récemment de «Quelle époque!» avec Léa Salamé encourait jusqu'à quatre ans de prison et 9'000 euros d'amende (8'480 francs).

Réactions sur les réseaux sociaux

L'affaire a déclenché une avalanche de commentaires sur les réseaux sociaux, certains faisant le lien avec Pierre Palmade et sa condamnation à deux ans de prison ferme après un dramatique accident de la route. Dans une interview accordée au journal Le Parisien, M. Dechavanne avait nié toute dépendance, disant connaître l’origine des rumeurs et avoir tenté d’y mettre fin.

Danger pour les autres usagers

La condamnation de Christophe Dechavanne soulève des questions sur la sécurité routière et les dangers liés à la conduite sous l'emprise de stupéfiants. Les autorités et les experts insistent sur l'importance de la vigilance et de la sensibilisation pour prévenir de tels comportements à risque.

Il a nié toute dépendance

Dans ses déclarations, Christophe Dechavanne a toujours nié toute dépendance aux stupéfiants, affirmant qu'il n'était pas un consommateur régulier. Cette position a été soutenue par son avocat, qui a insisté sur la bonne foi de son client et la validité des tests réalisés.

En conclusion, la condamnation de Christophe Dechavanne pour conduite sous l'emprise de stupéfiants en récidive met en lumière les enjeux de la sécurité routière et les conséquences légales de tels actes. L'affaire continue de susciter des débats et des réactions, tant sur les réseaux sociaux que dans les médias traditionnels.