Un dentiste exerçant dans la Marne a été mis en examen dimanche et écroué pour viol, agression sexuelle et soumission chimique, des faits qu’il est soupçonné d’avoir commis sur deux mineurs dont un patient, a indiqué lundi le procureur de Reims.
L’homme, qui exerce entre Reims et Soissons, à Fismes, conteste ces faits, a indiqué le procureur de la République de Reims, François Schneider.
Les faits reprochés
Le parquet avait ouvert une information judiciaire contre X après une première plainte déposée en octobre concernant des faits rapportés par un jeune patient, un garçon de 11 ans, a précisé le procureur, confirmant une information du quotidien «L’Union».
Après une nouvelle plainte déposée le 13 février par une jeune fille de 14 ans, stagiaire dans le cabinet, l’homme a été interpellé, puis mis en examen pour viol, agression sexuelle et administration de substances nuisibles, a poursuivi le procureur.
Les accusations
Le dentiste, qui n’était pas connu de la justice selon les premiers éléments de l’enquête, a été placé sous mandat de dépôt criminel.
Contexte de l'affaire
Cette affaire intervient une semaine avant l’ouverture du procès hors norme d’un ancien chirurgien, Joël Le Scouarnec, accusé de plus de 100 viols et 180 agressions sexuelles, commis sur des patients, en majorité mineurs, lorsqu’ils étaient endormis ou en phase de réveil.
Les réactions
Les réactions à cette affaire ont été vives, tant dans la communauté médicale que parmi le grand public. Les parents des victimes présumées ont exprimé leur choc et leur colère face à ces accusations graves.
Les autorités judiciaires ont assuré que l'enquête se poursuivrait de manière rigoureuse et impartiale, afin de faire toute la lumière sur ces événements.
Les mesures prises
En attendant les résultats de l'enquête, le dentiste a été suspendu de ses fonctions et son cabinet a été temporairement fermé. Des mesures de soutien psychologique ont été mises en place pour les victimes présumées et leurs familles.
Cette affaire soulève des questions importantes sur la sécurité des patients dans les cabinets médicaux et la nécessité de renforcer les mécanismes de prévention et de détection des abus.