Le vice-président américain J.D. Vance a récemment exprimé ses préoccupations concernant le recul de la liberté d’expression en Europe. Lors de la Conférence de Munich sur la sécurité, il a souligné l'importance pour les Européens de renforcer leurs défenses pendant que les États-Unis se concentrent sur d'autres régions du monde en grand danger.
Vance a déclaré que l’administration de Donald Trump «se battra» pour «défendre» la liberté d’expression, affirmant qu'à Washington, il y a un «nouveau shérif en ville». Très attendu sur l’initiative de Donald Trump vis-à-vis du conflit en Ukraine, Vance a surpris son auditoire en consacrant l’essentiel de son allocution à critiquer les pays européens sur le «recul» de la «liberté d’expression».
Menace de l'intérieur
Critiques envers les pays européens
Vance a exprimé son inquiétude non pas envers «la Russie», «la Chine» ou «un autre acteur externe», mais plutôt envers «la menace de l’intérieur, le recul de l’Europe par rapport à certaines de ses valeurs les plus fondamentales, valeurs partagées avec les États-Unis d’Amérique».
Cas de la Roumanie
Il a notamment évoqué le cas de la Roumanie, où le premier tour de la présidentielle a été annulé par la Cour constitutionnelle. Le candidat d’extrême droite Calin Georgescu était arrivé contre toute attente en tête du scrutin avec plus de 20% des voix, en faisant campagne principalement sur la plateforme chinoise TikTok. La décision d’annuler cette élection s’est faite «sur la base des faibles soupçons d’une agence de renseignement», a estimé JD Vance, dénonçant «une énorme pression (sur la Roumanie) de ses voisins continentaux».
Critiques envers le Royaume-Uni
Vance a également visé les «très chers amis» du Royaume-Uni, où «la régression des droits de conscience» s’attaque selon lui aux «libertés fondamentales des Britanniques religieux». J.D. Vance, qui met en avant sa foi chrétienne comme boussole privée et politique, s’est prononcé contre des exceptions aux interdictions, même en cas de viol ou d’inceste.
Défense de la liberté d'expression
«Autoriser nos citoyens à exprimer leur opinion» rendra les démocraties «encore plus fortes», a-t-il dit, reprochant aux organisateurs d’avoir interdit d’accès à la Conférence de Munich des élus de «partis populistes».
Sous la direction du «shérif» Donald Trump, «nous pourrons être en désaccord avec vos opinions mais nous nous battrons pour défendre votre droit de les exprimer dans l’espace public, que vous soyez d’accord ou non», a-t-il encore dit.
En conclusion, J.D. Vance a clairement indiqué que la liberté d’expression est une priorité pour l’administration Trump, et que les États-Unis sont prêts à soutenir leurs alliés européens dans la défense de cette valeur fondamentale.