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L'ADN d'Owen L. retrouvé sur la victime Louise, 11 ans, poignardée à mort


L'enquête sur le meurtre de Louise en Essonne avance avec l'ADN du suspect retrouvé sur la victime. Quatre personnes sont en garde à vue.

L'ADN d'Owen L. retrouvé sur la victime Louise, 11 ans, poignardée à mort

L'enquête sur la mort de Louise, 11 ans, avance à grands pas. L'étau se resserre autour du principal suspect, Owen L., 23 ans, dont l'ADN a été retrouvé sur les mains de la victime. Louise avait été poignardée à mort après avoir disparu vendredi à la sortie de son collège en Essonne, a indiqué mardi le parquet d'Évry dans un communiqué.

Le procureur de la République d'Évry, Grégoire Dulin, a précisé que «plusieurs auditions sont actuellement en cours (et) les quatre gardes à vue seront prolongées ce soir». Quatre personnes sont en garde à vue à Versailles, dont Owen L., suspecté d'être l'auteur du meurtre, ainsi que son père, sa mère et sa petite amie, interpellés pour non-dénonciation de crime.

Les premiers aveux d'Owen L.

Reconnaissance implicite de son implication

Selon Le Parisien, Owen L. aurait esquissé une forme d'aveux, reconnaissant implicitement son implication dans le meurtre, «pour des motifs ni crapuleux, ni sexuels». Habitant dans le même quartier que la victime, il est décrit comme «un accro aux jeux vidéo». Les enquêteurs ont été alertés par plusieurs éléments suspects, notamment des incohérences dans son récit et des griffures sur ses mains.

Preuves accablantes

Les images de vidéosurveillance ont également joué un rôle crucial dans l'enquête. Les policiers ont trouvé chez Owen L. une doudoune similaire à celle portée par le jeune homme filmé par les caméras. La mère d'Owen L. a indiqué à BFMTV ne pas reconnaître son fils sur ces images, en plus de préciser qu'il n'était pas sorti au moment du crime.

Découverte macabre

Le corps de Louise, disparue à la sortie de son collège d'Épinay-sur-Orge, vendredi après-midi, a été retrouvé vers 2h30, samedi, dans le bois des Templiers à Longjumeau, à quelques centaines de mètres de l'établissement scolaire. L'autopsie, réalisée à l'institut médicolégal de Corbeil-Essonnes, a permis «de relever la présence de très nombreuses plaies commises avec un objet tranchant dans les zones vitales».

Incohérences dans le récit et griffures sur les mains

Les enquêteurs ont été particulièrement attentifs aux incohérences dans le récit d'Owen L. et aux griffures sur ses mains, qui ont éveillé leurs soupçons. Ces éléments, combinés aux preuves matérielles et aux témoignages, ont permis de resserrer l'étau autour du suspect.

L'enquête se poursuit avec les auditions en cours et les gardes à vue prolongées, tandis que les proches de la victime attendent des réponses et que la communauté locale reste sous le choc de ce drame.