Petite polémique arbitrale en Italie. Une de plus, sûrement. Mais celle-ci se voit un peu plus, parce que la VAR a tout vu, mais elle ne pouvait rien y faire. On parle là du premier but inscrit par l'Inter, lundi, lors de sa victoire 2-1 contre la Fiorentina.
Le but controversé de l'Inter contre la Fiorentina
Ce 1-0 est venu sur un corner, avec un autogoal de Marin Pongracic, à la 29e minute. Aucun scandale sur cette séquence. C'est à celle d'avant qu'il s'agit de remonter. Le corner n'aurait jamais dû être donné aux Nerazzurri. En effet, au moment où Alessandro Bastoni centrait (pour être contré par la suite par un adversaire), la balle avait dépassé la ligne de fond. Ce n'est donc pas un corner qui aurait dû être accordé, mais une sortie de but pour la Fiorentina.
L'intervention limitée de la VAR
Sauf que le corner a été tiré, et le but marqué. Là, la VAR ne pouvait rien faire. En effet, elle ne peut intervenir que sur quatre situations:
- Pour juger d'un carton rouge
- Pour juger d'un penalty
- Pour juger d'une méprise sur une personne fautive
- Pour juger effectivement sur un but
Mais elle ne peut pas juger de la validité ou non d'un corner préalable.
La réaction de l'entraîneur de la Fiorentina
Forcément, cela a rendu amer Raffaele Palladino, l'entraîneur de la Fiorentina. «C'est une chose qui doit être améliorée, a-t-il pesté. Si nous avons un outil qui doit aider les arbitres à moins se tromper, on ne peut pas ne pas intervenir sur une erreur objective. La balle était sortie de 20 centimètres. Ce sont des choses déterminantes. Je suis d'accord que la VAR ne puisse pas intervenir, mais de la sorte, ça ne va pas. Parce qu'il y a sinon toujours quelque chose à discuter et nous sortons énervés. Le protocole doit être changé.»
Il y a matière à réflexion.