Danny Ramirez, l'acteur américain d'origine latino, est sur le point de reprendre son rôle de Joaquin Torres dans le très attendu film «Captain America: Brave New World», qui sortira en salle le 12 février 2025. Après avoir incarné ce personnage dans la série Marvel «Falcon et le Soldat de l’Hiver», Ramirez s'est préparé intensivement pour enfiler les ailes de Falcon aux côtés du nouveau Captain America, interprété par Anthony Mackie.
L'évolution de Joaquin Torres
Dans une interview exclusive, Danny Ramirez parle de l'évolution de son personnage de la série à ce nouveau film. «Quelques années ont passé et il vit son rêve. Joaquin bosse avec son héros qui le considère comme son complice. Enfiler les ailes de Falcon est tout ce qu’il souhaitait et le réaliser dans ce film, c’était mon rêve aussi. C’est cool de pouvoir enfin faire ce dont on m’avait parlé au téléphone il y a des années quand on m’a offert le job.»
La transformation physique
Pour incarner Falcon de manière convaincante, Ramirez a dû subir une transformation physique intense. «J’ai averti les costumiers des mois avant le tournage de ne pas prendre mes mensurations à ce moment-là parce que j’allais perdre 9 kilos. Mais ils ont commencé à créer mon costume et chaque fois que je revenais les voir, il ne m’allait pas. Il a fallu des mois pour trouver la bonne taille.»
La raison de cette perte de poids? «Parce que je voulais transformer mon corps pour qu’il ressemble à Joaquin dans les comics. Je le considère comme un athlète qui peut faire des trucs fous lorsqu’il se bat et vole. Quand j’ai demandé au réalisateur à qui on pourrait comparer Joaquin physiquement, il a répondu ‘Bruce Lee’. Je me suis donc entraîné comme un dingue aux arts martiaux.»
De l'athlète à l'acteur
Ramirez, qui rêvait plus jeune de devenir athlète professionnel, a toujours été passionné par le sport. «Je jouais au foot, au football américain, au volley et je faisais de la course. Je me considérais comme un athlète. Maintenant que je suis acteur, chaque rôle est une excuse pour m’entraîner physiquement. Pour moi, un athlète est aussi un artiste. Regardez Messi !»
Ses idoles sportives incluent des légendes comme Messi, Beckham, Thierry Henry, Cristiano Ronaldo, l'équipe de football américain Miami Hurricanes et Usain Bolt. «Ces gars-là étaient des superhéros à mes yeux. Je comprends mieux maintenant l’importance des comics et du MCU pour les gosses. Ils aspirent à ressembler à ces modèles.»
L'importance de la représentation
Pour Ramirez, être un superhéros d'origine latino est d'une importance capitale. «C’est super important. Je n’avais pas ça quand j’étais gamin. Mes cheveux ressemblaient à ceux de Sangoku, c’est pour ça que je l’aimais bien. On peut aussi s’identifier à des personnages qui ne sont pas de la même race ou classe que nous, mais parfois on a envie de se regarder dans la glace et se dire ‘ouais, ça pourrait être moi.’ J’ai vu des gosses qui me ressemblent sur Instagram jouer avec la figurine de Falcon et ça représentait beaucoup pour eux. Même si un jour, ce jouet à mon effigie se retrouvera abandonné par son Andy comme dans ‘Toy Story’!»
Avec «Captain America: Brave New World», Danny Ramirez continue de briser les barrières et d'inspirer une nouvelle génération de fans, tout en réalisant son propre rêve de devenir un superhéros à l'écran.
