En Suisse, la part du revenu consacrée aux impôts continue de croître, atteignant presque les 20% en moyenne. Selon les données récentes de la Confédération, cette proportion est la plus élevée jamais enregistrée depuis 2008. L'Administration fédérale des finances (AFF) a publié ce mardi des chiffres qui montrent une augmentation significative des redevances fiscales prélevées par les cantons et les communes.
Les impôts directs représentent une part importante des revenus des personnes physiques et des bénéfices des personnes morales. En moyenne suisse, ces impôts «grèvent près d’un cinquième des revenus des personnes physiques et un peu moins d’un dixième des bénéfices des personnes morales», selon l'AFF.
Une augmentation des redevances fiscales
Taux record depuis 2008
Les redevances fiscales, hors impôt fédéral direct, représentent désormais 19,6% du revenu imposable des personnes physiques. Ce taux est le plus élevé jamais atteint depuis 2008, année où l'indicateur a été calculé pour la première fois, enregistrant un taux de 18,9%.
Disparités cantonales
L'indice 2025 de l'exploitation du potentiel fiscal met en lumière des disparités significatives entre les cantons. Les cantons de Vaud et Genève présentent les charges fiscales les plus élevées de Suisse, avec respectivement 25,6% et 25,5%. À l'opposé, le canton de Zoug affiche la charge fiscale la moins élevée, avec seulement 12%.
Impact sur les personnes physiques et morales
Cette augmentation des redevances fiscales a un impact direct sur les revenus des personnes physiques et des bénéfices des personnes morales. Les cantons et les communes jouent un rôle crucial dans la perception de ces impôts, qui financent une grande partie des services publics et des infrastructures locales.
En conclusion, la tendance à la hausse des redevances fiscales en Suisse soulève des questions sur l'équilibre entre les besoins financiers des collectivités locales et la charge fiscale supportée par les contribuables. Les disparités cantonales ajoutent une couche de complexité à cette problématique, nécessitant une réflexion approfondie sur la répartition des ressources et des charges fiscales.