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Mason McTavish des Ducks a des racines suisses profondes


Le joueur des Anaheim Ducks, Mason McTavish, évoque ses années en Suisse et son lien avec le pays. Il envisage d'obtenir le passeport suisse.

Mason McTavish des Ducks a des racines suisses profondes

Mason McTavish, l'un des hockeyeurs sur lesquels comptent les Anaheim Ducks pour renouer avec le succès en NHL, a un fort lien avec la Suisse. Même s’il n’est plus en mesure de s’exprimer en allemand et en suisse-allemand, l’habile attaquant de 99 kg pour 1,85 m a encore des souvenirs de ses années passées dans la partie alémanique du pays. Il s’en est volontiers ouvert après un match perdu contre le Canadien de Montréal dans le vestiaire du Centre Bell.

Les années suisses de Mason McTavish

Enfance en Suisse

Quand on s’est présenté à lui après un match du championnat de NHL à Montréal, en décembre 2024, Mason McTavish nous a salué en suisse-allemand. «J’ai malheureusement oublié les autres mots, à part «danke», explique-t-il. C’est dommage car je m’exprimais pas trop mal dans cette langue dans mon enfance.» De 2003 à 2010, il a passé les huit premières années de sa vie en Suisse car son papa, Dale, a été un redoutable attaquant de Rapperswil, de Zurich et de Zoug.

Débuts en Suisse

Le No 23 des Anaheim Ducks patine avec une licence de jeu helvétique car il avait disputé ses premiers matches dans les rangs juniors de Zoug. Il n’est donc pas considéré comme un hockeyeur étranger en Suisse. En 2020-2021, en pleine pandémie de Covid-19, il avait d’ailleurs rejoint le HC Olten, en Swiss League.

«Je ne dirai jamais assez merci aux gens qui m’ont accueilli dans ce club. C’est grâce à cette aventure, ma première avec une équipe d’adultes, que j’ai pu être repêché en bonne position en NHL.» En 2021, il avait été le troisième choix universel de la draft.

Souvenirs marquants

«Je n’ai que de bons souvenirs de la Suisse», glisse-t-il sincèrement. Que ce soit à l’école ou dans les patinoires. «Quand j’avais 17 ans, le HC Lugano s’était occupé de moi et m’avait permis de m’entraîner avec sa première équipe au mois d’août.» Il n’a pas non plus oublié les chaudes ambiances des gradins. «En parlant de gradins, j’ai encore ceux de Sierre, tout en rouge et jaune, bien en tête, se marre-t-il. On ne voit pas ça ailleurs.»

Carrière internationale

Mason McTavish voyage avec des documents canadiens et a souvent porté le maillot du pays à la feuille d’érable dans les tournois internationaux. En 2022, par exemple, il avait remporté la médaille d’or au Mondial M20, tournoi dont il avait été le meilleur buteur (8), le meilleur pointeur (17) et le meilleur joueur (MVP).

«Je n’ai pas le passeport suisse, mais je peux l’obtenir. Je vais d’ailleurs entreprendre tout prochainement les démarches administratives.»

Ambitions avec les Ducks

A Anaheim, où il dispute sa troisième saison dans la ligue professionnelle nord-américaine, Mason McTavish produit une moyenne de 0,6 point par match avec une équipe en reconstruction. Un club qui développe des jeunes et qui n’a pas encore l’étoffe pour rivaliser avec les meilleurs sur une base régulière. «C’est un long processus, dit-il. Parfois, il m’arrive d’être impatient et de vouloir gagner tout de suite.» Les Ducks sont 27es d’un classement général qui comprend 32 équipes.

Faits marquants

  • Il est né à Zurich
  • Il a une licence helvétique
  • Il s’est entraîné à Lugano
  • Il veut le passeport à croix blanche
  • Il a hâte de gagner