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Clara Morgane devient meneuse de revue à Paris en février 2025


L'ex-star du X Clara Morgane présente son spectacle féministe «Le Cabaret de Clara Morgane au 7ème» à Paris après l'annulation de ses dates en Suisse.

Clara Morgane devient meneuse de revue à Paris en février 2025

Artiste aux multiples talents, la Française de 43 ans, Clara Morgane, devient meneuse de revue dans son spectacle «Le Cabaret de Clara Morgane au 7ème», une ode à la femme. Si ses deux représentations agendées en Suisse ont été finalement annulées pour «conflit de date», ses fans pourront quand même la voir sur scène à Paris le 26 février 2025. Entourée de sept artistes féminines, l'ex-star du X promet aux spectateurs une expérience captivante et inoubliable.

Une aventure extraordinaire teintée d'un esprit féministe

Le spectacle «Le Cabaret de Clara Morgane au 7ème»

Pendant six ans, Clara Morgane a parcouru la France avec une équipe d'artistes féminines. Parmi elles, il y a des acrobates, des effeuilleuses burlesques, une championne de pole aérienne, une équilibriste, une championne de cerceaux... Au début, je les présentais, je chantais une chanson et ça a pris forme comme ça pendant toutes ces années. En 2023, j'ai eu envie d'écrire un spectacle à histoires. Comme la cause des femmes me touche particulièrement, j'ai eu envie de raconter l'histoire du genre féminin à travers les époques, parce qu'on a beaucoup avancé jusqu'en 2024!

En parlant du chemin parcouru, je parle de sororité. C'est un fil rouge qui me permet d'être entourée de femmes talentueuses que j'ai envie de mettre en lumière. Ensemble, on raconte cette histoire. Ça commence dans la monarchie, en passant par les années folles, et ça finit à notre époque. Moi, je chante toutes les chansons live.

La discipline pour être en forme sur scène

Ça, c'est l'histoire de ma vie! (Rire.) Ça a commencé à 19 ans. J'utilise mon corps comme un outil de travail. De tout temps, le corps a été considéré comme une œuvre d'art. Moi, ça me plaît car ça m'oblige à une certaine rigueur en termes d'alimentation. Je mange beaucoup de légumes crus, je ne mange pas de viande. Je fais du sport, des étirements, du yoga.

À 43 ans, je peux encore être appelée par «Playboy» pour faire la couverture et je continue à faire mes calendriers depuis vingt ans. Je me dois donc d'être en santé. Bien manger, c'est se considérer soi-même, considérer son corps, en avoir conscience. Malheureusement, dans une vie à 100 à l'heure, on a tendance à s'oublier et à oublier son corps. Moi, je suis sans cesse rappelée par lui.

Aucun regret sur le parcours

Je ne changerais rien à mon parcours car je crois au destin. D'ailleurs, le premier roman que je viens de sortir, qui s'intitule «Ne m'appelez pas Emmanuelle», qui est mon vrai prénom, est un livre qui parle du destin. C'est une projection de ce qu'aurait pu être ma vie sans Clara Morgane. Aucun sentiment n'a été feint. Ce ne sont que des histoires replacées dans d'autres contextes; j'ai connu toutes ces situations. Je sais à quel point le destin fait son œuvre, peu importe les choix qu'on fait au milieu. Je pense qu'on est voués à éprouver ici-bas des blessures pour faire l'expérience folle de la matière.

Mon destin, je l'ai mené sans le savoir. Aujourd'hui, je mets des mots sur mes choix, mais j'ai tout le temps suivi mon cœur et la lumière qui s'allumait devant moi. Ça a été une vie de passion, même si parfois je me suis fatiguée inutilement ou que j'ai fait de mauvais choix. Mais je ne changerais rien parce que ça m'a permis d'avoir une famille équilibrée, un métier que j'adore. Avec mon mari et ma fille, on est très heureux et je suis aussi très proche de ma mère et de ma sœur.

L'âme d'une combattante

On est comme on est, mais moi je me sens guidée par une lumière depuis mon enfance. Comme si la déité était inhérente à chaque humain, intérieure et pas extérieure. Je pense qu'on trouve sa déité par soi-même, par une certaine volonté d'agir. Et cette action, c'est le karma. Plus on fait de choses avec le cœur, l'envie, le désir, la joie, plus on envoie ce message à l'univers et on peut ne recevoir que la pareille en retour.

Malheureusement, beaucoup de gens vivent dans le devoir. Et c'est une plaie pour l'humanité. Il ne peut pas y avoir de joie dans le fait de devoir faire tous les jours le même travail, devoir rester sous le même toit, devoir crouler sous les objectifs. Tout ça emprisonne terriblement l'humanité et ça tue sa créativité. Quand, très jeune, j'ai fait inconsciemment le choix qu'on ne tuera pas ma créativité, j'ai aussi fait le choix d'être un peu marginale. Mais aujourd'hui j'élève ma fille sur ce chemin-là, parce que je pense qu'il n'y a que ce chemin-là, la joie, qui peut être la vérité. La joie est toujours la réponse.