Le temps est long pour Justine Mettraux. La navigatrice genevoise de 38 ans, qui était attendue aux alentours de 4 heures du matin sur la ligne d'arrivée du Vendée Globe, franchira finalement cette dernière entre 11 heures et midi, selon les dernières estimations.
La skippeuse de TeamWork-Team Snef va boucler son tour du monde en solitaire sans escale ni assistance à la 8e place, un peu moins de 12 jours après le vainqueur, le Français Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance). Et quelques heures après le 7e, le Français Thomas Ruyant (Vulnerable).
Un parcours marqué par des conditions extrêmes
Les défis techniques de Thomas Ruyant
Le navigateur au palmarès bien fourni (la Transat Jacques Vabre et la Route du Rhum notamment) est arrivé à 5h49 ce samedi, après 75 jours, 16 heures et 47 minutes en mer, marqués par de nombreuses avaries. Voie d’eau, problèmes électriques, voile partie en lambeaux: le marin nordiste a eu de nombreux soucis techniques sur son parcours pour son 3e Vendée Globe (abandon en 2016/2017, 6e en 2020/2021).
Des conditions météo éprouvantes
Les dernières heures de course ont été particulièrement éprouvantes puisqu’elles se sont écoulées dans des conditions dantesques. «Ouest France» évoque un week-end mouvementé. «Le Figaro» décrit «des conditions météo plus que musclées».
«Depuis le cap Horn, (...), on a des conditions vraiment pas agréables, s’était épanchée Mettraux vendredi au «Monde». Ça commence à bien faire, j’ai hâte que ça s’arrête.» C'est pour tout bientôt.
Les performances de Justine Mettraux
Justine Mettraux, malgré les défis, a su maintenir son cap et terminer cette course éprouvante. Sa détermination et son endurance lui ont permis de se classer parmi les meilleurs navigateurs de cette édition du Vendée Globe.
En conclusion, cette édition du Vendée Globe aura été marquée par des conditions extrêmes et des défis techniques majeurs pour les navigateurs. Justine Mettraux, malgré les retards et les difficultés, a su démontrer sa résilience et son talent en terminant à la 8e place.