Les boulangeries-restaurants Le Pain quotidien ont récemment pris une décision audacieuse en refusant désormais les paiements en liquide. Cette chaîne, bien implantée à Genève mais également présente à Lausanne et à Zurich, a mis en place cette nouvelle politique en décembre dernier.
Selon un rapport de la RTS, plusieurs raisons pourraient expliquer ce choix. Bien que la chaîne n'ait pas répondu aux questions du média national, des hypothèses ont été avancées.
Les raisons derrière le refus de l'argent liquide
Simplification des opérations
L'une des principales raisons avancées est la simplification des opérations pour le personnel. En évitant les paiements en liquide, les employés n'ont plus à gérer la caisse, ce qui peut réduire le temps et les efforts nécessaires pour compter et sécuriser l'argent.
Réduction des risques
Une autre raison importante est la réduction des risques. Les paiements en liquide peuvent être sujets à des arnaques et des erreurs de caisse. De plus, un braquage aurait également influencé cette décision, augmentant ainsi la sécurité des employés et des clients.
Risque sanitaire
Enfin, le risque sanitaire est une préoccupation majeure. L'argent liquide peut être un vecteur de transmission de bactéries et de virus, ce qui est particulièrement pertinent dans le contexte actuel de la pandémie de COVID-19.
Légalité et impact sur les petits commerçants
Il est important de noter que refuser les paiements en liquide est légal, comme l'a confirmé l'État de Genève. Cependant, cette pratique va à contre-courant des positions des petits commerçants. En effet, les paiements par carte entraînent des commissions prélevées par les intermédiaires financiers, ce qui peut représenter une perte financière pour les commerçants.
En conclusion, la décision de Le Pain quotidien de refuser les paiements en liquide est une initiative qui vise à simplifier les opérations, réduire les risques et améliorer la sécurité sanitaire. Bien que cette pratique soit légale, elle soulève des questions sur l'impact financier pour les petits commerçants qui doivent faire face aux commissions des paiements par carte.