À la gare de Wengen, pour monter vers la colline, il fallait prendre son mal en patience samedi matin. Depuis la colline de Girmschbiel, le speaker expliquait que l'inspection du Lauberhorn, pour la descente de 12h30, devait durer jusqu'à 11 heures. Le programme du début de la matinée a pris du retard en raison des rafales de vent. Mais la fête bat déjà son plein.
«Le vent s'est affaibli. Les trains ont commencé à fonctionner et les fans ont commencé à arriver, expliquait l'organisation tôt dans la matinée. Le programme des courses n'est pas chamboulé. Il faut cependant s'attendre à des retards à l'arrivée en raison de la tempête de foehn.»
Une matinée marquée par les retards
Files d'attente impressionnantes à la gare
À 9h45, les files d'attente étaient impressionnantes à la gare de Wengen. «Le vent a pas mal déplacé la neige et détruit certaines tentes là-haut», nous a expliqué une dame de l'organisation. Dans le train, il fallait jouer des coudes pour se faire une place jusqu'à la station de Wengneralp.
Témoignages des spectateurs
À la sortie du train, on croise Julie. Avec ses amis, elle a dormi à Wengen. «On a mis bien moins de temps que ceux qui viennent de Lauterbrunnen, explique-t-elle. Je pense qu'on a attendu 30 minutes. C'est gérable. Mais si tu viens d'Interlaken, ça va être une longue matinée.»
La fondue dans le sac, un quatuor venu de la région fribourgeoise monte la pente en dessous du Hundschopf. «Il y a du monde mais franchement ça va, on ne peut pas dire que c'est le chaos», explique l'un d'eux. Ils sont 10'000 à être attendus pour vibrer au passage des skieurs sur la colline.
Organisation et gestion des retards
Malgré les retards, l'organisation a su gérer la situation avec efficacité. Les trains ont repris leur fonctionnement, permettant aux fans de rejoindre la colline. Les retards étaient principalement dus à la tempête de foehn, mais le programme des courses n'a pas été chamboulé.
En résumé, la matinée à Wengen a été marquée par des retards, mais l'organisation a réussi à maintenir le programme des courses. Les spectateurs, bien que confrontés à des files d'attente, ont pu rejoindre la colline pour vibrer au passage des skieurs.
