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La Super League suisse reprend avec des matchs décisifs ce week-end


Sion contre Grasshopper et Young Boys contre Winterthour lancent la saison 2025. Six points séparent le leader du 8e, promettant du suspense.

La Super League suisse reprend avec des matchs décisifs ce week-end

Il sonnera 18 heures dans les églises de village samedi, quand la Super League aura repris ses droits. C’est à Sion (qui reçoit Grasshopper) et à Berne (où Young Boys accueille Winterthour) qu’on lancera 2025. Cela va s’enchaîner rapidement ailleurs, avec un Servette - Saint-Gall en soirée. Et puis, dimanche, Yverdon va à Zurich, avant que Lausanne ne reçoive Lucerne. Sans oublier le choc entre le premier, Lugano, et son dauphin, Bâle.

Dès ce week-end, il y aura du suspense. C’est ce que promet ce printemps, où tout est serré, avec seulement six points entre le leader et le 8e. En sachant que le 9e est YB, et qu’il serait surprenant de ne pas le voir se redresser. Bref, ils sont pleins à avoir des arguments. Et des hommes pour les porter.

Les individualités qui feront la différence

Paolo Tramezzani (Yverdon)

C’est donc avec l’entraîneur qui n’a pas pu empêcher la relégation du FC Sion en 2023 qu’Yverdon a considéré qu’il ­allait devoir se sauver. L’Italien de 54 ans est venu remplacer Alessandro Mangiarratti. Sa mission: conserver les 2 et 4 points d’avance que les Nord-Vaudois ont sur GC et Winterthour.

Xherdan Shaqiri (FC Bâle)

Voici le nouveau capitaine du FC Bâle. Celui qui, peut-être, soulèvera le trophée de champion au soir du 24 mai sur la Barfüsserplatz, au cœur de la cité rhénane. C’est l’espoir que Shaqiri incarne, et cela compte aussi pour un FCB redevenu ambitieux d’avoir un capitaine aussi adulé. Il n’a plus qu’à confirmer son retour canon.

Mattia Croci-Torti (Lugano)

Mieux que personne, «Crus» symbolise le Tessin. Surtout, il est l’architecte de ce Lugano premier et par essence favori au titre. Il a un canton derrière lui, et peut-être la plus belle équipe du pays sous ses ordres. Et s’il ramenait ce titre derrière lequel Lugano court depuis 1949?

Ilyas Chouaref (FC Sion)

Sion a perdu son leader avec le départ de Joël Schmied à Cologne. Il est remplacé par Kreshnik Hajrizi, qui doit s’adapter. Mais pour le secteur offensif, c’est sur le Franco-­Marocain que reposent pas mal de responsabilités. Avec six buts marqués à l’automne, Chouaref a trouvé son rythme. Les Valaisans ont besoin de cet impact pour rêver du top 6.

Giorgio Contini (Young Boys)

Son arrivée à YB est un événement, et un joli coup. Parce que l’ex-coach du LS a fait beaucoup pour son image dans ses fonctions d’adjoint de Murat Yakin en équipe de Suisse. C’est peu dire qu’il est attendu pour son retour en tant que numéro un. Surtout, YB doit absolument se relever et faire oublier son automne.

Alvyn Sanches (Lausanne-Sport)

Il est encore là. Et, à moins d’un rebondissement, Sanches enchantera la Tuilière encore tout le printemps. Avec l’idée de laisser une trace, un souvenir, parce qu’il est évident que le petit prodige lausannois de 21 ans est destiné à voir plus haut dès cet été. En attendant, il doit continuer à faire parler de lui. S’il marche, alors le LS (3e) a plus de chances de réaliser une superbe saison.

Dereck Kutesa (Servette)

À l’image de Sanches, Kutesa dispute certainement ses derniers mois en grenat. Le meilleur buteur de Super League (11 réussites) est appelé à partir vers d’autres cieux à la fin de la saison. Mais, pour viser haut, le Genevois de 27 ans doit continuer à performer. Pour lui, et pour Servette, dont on attend beaucoup plus que cette 5e place actuelle. Se reposer sur ses acquis en évitant une blessure? Le meilleur moyen de perdre en attractivité. Et il y a aussi, pour Kutesa, une petite revanche à prendre, après avoir été privé du titre de meilleur joueur de l’année 2024 par Renato Steffen.