Harris Dickinson fait beaucoup parler de lui avec son nouveau film, «Babygirl», en salle le 15 janvier 2025. Normal, le beau gosse anglais de 28 ans est le partenaire de jeu de Nicole Kidman dans ce thriller érotique orienté BDSM qui évoque «Cinquante Nuances de Grey» à l’ère post-#MeToo.
Le Britannique joue Samuel, un jeune stagiaire qui fait fantasmer la PDG de l’entreprise dans laquelle il vient d’être engagé. Romy, incarnée par l’actrice australienne de 57 ans, est une femme à poigne et mère de famille comblée mais sexuellement frustrée malgré un mari aimant. Ce couple improbable s’engage dans un jeu sexuel de domination et soumission, où Romy prend le risque de tout perdre en obéissant docilement à son amant.
Un Scénario Audacieux
La Rencontre de Samuel et Romy
«Quand Samuel la rencontre, il sent qu’elle n’est pas satisfaite et commence par percer gentiment ses défenses pour tester sa réaction. Et comprend qu’une personne qui occupe une telle position de pouvoir et est entourée de gens qui lui obéissent au doigt et à l’œil a besoin de l’opposé», nous explique l’acteur lors d’une conférence de presse. Ringardisé par les luttes féministes, ce genre de scénario est délicat à faire avaler aujourd’hui, même s’il est le produit d’une cinéaste comme la Néerlandaise Halina Reijn.
Les Défis de Harris Dickinson
«J’étais excité de jouer avec Nicole, mais aussi effrayé parce que je ne savais pas comment aborder tout ça. En même temps, j’ai aimé le fait qu’il y ait de l’humour et des nuances dans l’histoire» confie le comédien. Révélé en ado paumé qui flirte sur le web avec des hommes plus âgés dans «Les Bums de plage», le Londonien aux yeux piscine s’est aussi illustré en mannequin écervelé dans la Palme d’or cannoise «Sans filtre » et en prince Disney dans «Maléfique: Le Pouvoir du Mal».
Un Acteur Polyvalent
Sex-symbol malgré lui, ce fils d’un assistant social et d’une coiffeuse qui songeait à s’engager dans la Royal Navy, a plus d’un tour dans son sac. Après avoir dirigé des clips de sa compagne, la chanteuse anglaise Rose Gray, le réalisateur en herbe a bouclé dernièrement le tournage de son premier film. On devrait le retrouver aussi prochainement en John Lennon, sous l’œil de Sam Mendes. On n’a pas fini d’entendre parler d’Harris Dickinson.
Parti pour durer
Harris Dickinson, avec sa polyvalence et son charisme, semble bien parti pour durer dans l'industrie du cinéma. Son rôle dans «Babygirl» marque une nouvelle étape dans sa carrière, démontrant sa capacité à aborder des rôles complexes et controversés. Avec des projets prometteurs à l'horizon, il est clair que l'acteur britannique a un avenir radieux devant lui.
