Condamné mi-décembre à la peine maximale encourue, la perpétuité avec période de sûreté de 22 ans, pour le féminicide de sa conjointe Stéphanie Di Vincenzo en 2021 à Hayange (Moselle), Liridon Berisa a fait appel, a-t-on appris mardi auprès de son avocat. Me Arnaud Blanc a confirmé que son client avait fait appel de sa condamnation, confirmant une information du «Républicain Lorrain». La cour d'assises de la Moselle avait condamné le 13 décembre dernier ce Kosovar, âgé de 26 ans, pour le meurtre de sa compagne, Stéphanie Di Vincenzo, en lui assénant plusieurs coups de couteau en pleine rue devant des témoins et sous les yeux de leur petite fille, alors âgée de trois ans.
Le procès et la condamnation de Liridon Berisa
Les faits et la condamnation
Liridon Berisa a été reconnu coupable du meurtre de sa compagne, Stéphanie Di Vincenzo, en 2021. Le crime a eu lieu en pleine rue, devant plusieurs témoins et sous les yeux de leur petite fille, alors âgée de trois ans. La cour d'assises de la Moselle a condamné Berisa à la perpétuité avec une période de sûreté de 22 ans, la peine maximale encourue pour un tel crime.
Comportement durant le procès
Lors de son procès, Liridon Berisa s'est montré particulièrement provocant, insultant et menaçant, notamment à l'égard de la famille de la victime. Son comportement perturbateur a conduit à plusieurs reprises à son exclusion de la salle d'audience.
L'appel de la condamnation
Me Arnaud Blanc, l'avocat de Liridon Berisa, a confirmé que son client avait fait appel de sa condamnation. Cette décision fait suite à la condamnation prononcée le 13 décembre dernier par la cour d'assises de la Moselle.
L'appel de Liridon Berisa pourrait conduire à un nouveau procès, où les faits et les circonstances du crime seront à nouveau examinés. La famille de la victime, ainsi que les témoins du crime, pourraient être appelés à témoigner une nouvelle fois.
Cette affaire soulève une fois de plus la question de la violence contre les femmes et des mesures à prendre pour prévenir de tels actes. Le féminicide de Stéphanie Di Vincenzo a profondément marqué la communauté de Hayange et au-delà, rappelant l'urgence de lutter contre les violences conjugales.