Dans la nuit de jeudi à vendredi, le Parti libéral du Premier ministre démissionnaire canadien, Justin Trudeau, a annoncé que son remplaçant serait connu le 9 mars prochain, avant des législatives qui doivent se tenir au plus tard en octobre. Justin Trudeau a annoncé lundi sa démission après des semaines de pression pour qu'il cède sa place de la part de son camp, alarmé par des sondages très défavorables pour le prochain scrutin. Il a déclaré qu'il resterait Premier ministre et chef des libéraux jusqu'à ce que le parti choisisse son remplaçant.
Le processus de succession de Justin Trudeau
«Au terme d'un processus national, rigoureux et sûr, le Parti libéral du Canada choisira un nouveau chef le 9 mars et sera prêt à se battre et à remporter les élections de 2025», a déclaré Sachit Mehra, le président du Parti libéral du Canada. Le Conseil national du parti s'est réuni jeudi soir pour discuter et définir les règles initiales de la prochaine course à la direction.
Les défis actuels du Parti libéral
S'il avait fait souffler un vent d'espoir en arrivant au pouvoir, Justin Trudeau souffre aujourd'hui d'une faible cote de popularité, étant vu comme responsable notamment de la forte inflation, mais aussi de la crise du logement et des services publics.
Les favoris pour la tête du parti
D'après les sondages, les libéraux accusent un retard de plus de 20 points face aux conservateurs de Pierre Poilievre. Les deux favoris pour prendre la tête du parti libéral sont Chrystia Freeland, l'ex-numéro deux du gouvernement Trudeau qui a démissionné avec fracas en décembre, et Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d'Angleterre.
Suspension du Parlement et menaces américaines
Justin Trudeau, en annonçant sa démission, avait aussi suspendu le Parlement jusqu'au 24 mars, où les libéraux, minoritaires, craignent d'être renversés par une motion de censure. Cela signifie qu'il est peu probable que des élections aient lieu dès le mois de mai. Dans les prochaines semaines, c'est donc Justin Trudeau qui sera en poste pour le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.
Mardi, lors d'une conférence de presse, le président élu américain a menacé de faire usage de la «force économique» contre le Canada, cet allié du nord «subventionné» par les États-Unis pour sa protection, selon lui.
Le Canada menacé par les États-Unis
Les relations entre le Canada et les États-Unis pourraient devenir tendues avec le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Les menaces économiques proférées par le président élu américain pourraient avoir des répercussions importantes sur l'économie canadienne et les relations bilatérales entre les deux pays.
En conclusion, le Parti libéral canadien se prépare à une période de transition cruciale avec la sélection d'un nouveau chef le 9 mars. Les défis économiques et politiques auxquels le Canada est confronté, y compris les menaces américaines, rendent cette transition d'autant plus critique pour l'avenir du pays.