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Alexandre Müller remporte son premier titre ATP à Hong Kong


Le tennisman français, atteint de la maladie de Crohn, s'impose malgré ses défis quotidiens et grimpe au classement ATP.

Alexandre Müller remporte son premier titre ATP à Hong Kong

Avec 12 joueurs, la France est le pays qui compte le plus de tennismen dans le top 100 mondial du classement ATP. L’un de ses membres, pas forcément le plus connu, s’est mis en lumière dimanche. Alexandre Müller (27 ans) a remporté le tournoi ATP 250 de Hongkong. Ce sacre est spécial à plus d’un titre. D’abord, car il s’agit du 1er de sa carrière, mais aussi parce qu’il représente bien plus pour cet athlète pas comme les autres.

Alexandre Müller, passé de la 67e à la 56e place mondiale grâce à son sacre, souffre de la maladie de Crohn, une pathologie inflammatoire chronique de l’intestin qui affecte les parois du tube digestif. Elle provoque des symptômes tels que l’amaigrissement, des douleurs abdominales, des diarrhées ou encore des nausées. D’apparence, que des éléments incompatibles avec la vie de sportif pro.

Le défi quotidien d'Alexandre Müller

Vivre avec la maladie de Crohn

«Peu importe où je finirai ma carrière, j’aurais pu faire mieux sans cette maladie. Avant une séance de tennis ou de muscu, je réfléchis uniquement avec mon ventre», expliquait Alexandre Müller à l’Équipe en mai 2024.

Les préparations avant les matches

Avant les matches, le Francilien admet devoir aller 5 ou 6 fois aux toilettes au minimum. Il ne peut pas non plus s’hydrater correctement pendant l’effort. «Si je bois trop, j’ai le hoquet, comme si je venais de m’enfiler une bière, et je ne peux plus bouger», raconte-t-il.

Un caractère de battant

Cette maladie lui a toutefois forgé un caractère de battant sur le court, grâce auquel il a atteint le graal dimanche. «Ce titre n’est pas une fin en soi», a-t-il assuré au quotidien sportif après son triomphe.

Objectifs futurs

Alexandre Müller attend désormais l’Open d’Australie avec impatience, où il tentera de dépasser le 2e tour d’un Grand Chelem pour la 1re fois d’une carrière pro entamée il y a 10 ans.

Sur les toilettes avant les matches

Avant les matches, le Francilien admet devoir aller 5 ou 6 fois aux toilettes au minimum. Il ne peut pas non plus s’hydrater correctement pendant l’effort. «Si je bois trop, j’ai le hoquet, comme si je venais de m’enfiler une bière, et je ne peux plus bouger», raconte-t-il.

Cette maladie lui a toutefois forgé un caractère de battant sur le court, grâce auquel il a atteint le graal dimanche. «Ce titre n’est pas une fin en soi», a-t-il assuré au quotidien sportif après son triomphe.

Alexandre Müller attend désormais l’Open d’Australie avec impatience, où il tentera de dépasser le 2e tour d’un Grand Chelem pour la 1re fois d’une carrière pro entamée il y a 10 ans.