Dominique Pelicot, condamné à 20 ans de réclusion pour avoir drogué sa femme Gisèle afin de la violer et de la livrer à des dizaines d'inconnus à Mazan (Vaucluse), ne fait pas appel, a annoncé lundi son avocate à l'AFP et Franceinfo.
«Dominique Pelicot a pris la décision de ne pas frapper d'appel le verdict rendu par la cour criminelle du Vaucluse», a expliqué Me Béatrice Zavarro. Malgré cette décision du «chef d'orchestre» de cette décennie de viols, un nouveau procès aura toutefois bien lieu, devant une cour d'assises composée d’un jury populaire, plus d'une quinzaine des 50 coaccusés ayant eux interjeté appel.
Un procès complexe et retentissant
Les faits reprochés à Dominique Pelicot
Dominique Pelicot a été reconnu coupable d'avoir drogué sa femme Gisèle pendant plusieurs années pour la livrer à des inconnus. Les faits se sont déroulés à Mazan, une petite commune du Vaucluse, et ont duré près d'une décennie. Les viols répétés ont profondément marqué la victime et la communauté locale.
Le verdict de la cour criminelle
La cour criminelle du Vaucluse a rendu un verdict sévère en condamnant Dominique Pelicot à 20 ans de réclusion. Cette sentence a été perçue comme un soulagement pour la victime et sa famille, mais aussi comme un avertissement pour les coaccusés impliqués dans cette affaire.
Les réactions des coaccusés
Plus d'une quinzaine des 50 coaccusés ont décidé de faire appel de leur condamnation. Cette décision entraîne automatiquement la tenue d'un nouveau procès devant une cour d'assises composée d’un jury populaire. Ce nouveau procès promet d'être tout aussi médiatisé et suivi que le premier.
Les implications pour la victime et sa famille
Pour Gisèle et sa famille, la décision de Dominique Pelicot de ne pas faire appel est un pas vers la clôture de cette période douloureuse. Cependant, le nouveau procès des coaccusés risque de raviver des souvenirs traumatisants. La famille espère que justice sera rendue de manière définitive.
Les enjeux du nouveau procès
Le nouveau procès devant la cour d'assises sera crucial pour déterminer la culpabilité et la peine des coaccusés. Les avocats des deux parties préparent activement leurs plaidoiries, conscients de l'importance de ce procès pour la victime et pour la société dans son ensemble.
En conclusion, bien que Dominique Pelicot ait décidé de ne pas faire appel, l'affaire est loin d'être close. Le nouveau procès des coaccusés promet d'être un moment charnière dans cette saga judiciaire complexe et émotionnellement chargée.