Aux États-Unis, le sport ne s’arrête presque jamais. La NBA a fait sa fête le 25 décembre en proposant des affiches exceptionnelles.
Le 24 décembre, les Américains sont sevrés d’un pan de leur culture. Aucune grande ligue professionnelle nord-américaine n’est à l’affiche la veille de Noël. Presque une hérésie dans ce coin de planète où les jeux de balle (et un peu de puck aussi) sont presque élevés au rang de religion.
La guerre des étoiles de Noël
Le lendemain, tout revient à la normale et il y a de quoi en avoir presque une indigestion, car c’est la guerre des étoiles. Le basket, notamment, met les petits plats dans les grands, avec uniquement des affiches exceptionnelles.
Un marathon de matchs
Ça commence à midi, heure de la côte est, au Madison Square Garden et ça finit, pour les New-Yorkais, à environ 1 heure du matin dans l’un des rares pubs ouverts ce jour-là. Au menu, d’abord un match fou des Knicks contre les San Antonio Spurs (117-114) d’un Victor Wembanyama énorme (42 points, 18 rebonds), mais insuffisant pour l’emporter.
Ambiance de Noël
On y a vu beaucoup de bonnets de Noël orange et bleu – les couleurs des Knicks – et entendu pas mal de musiques de Noël jouées à l’orgue de l’autoproclamée «World’s Most Famous Arena» (la «salle la plus connue du monde»). Un endroit sélect, où les billets pour le très demandé Christmas Game allaient de 380 à 25’000 dollars (de 342 à 22’500 francs suisses).
Résultats des matchs
- Minnesota Timberwolves vs Dallas Mavericks (105-99) à 14h30
- Philadelphia 76ers vs Boston Celtics (118-114) à 17h
- Los Angeles Lakers vs Golden State Warriors (113-115) à 20h
- Denver Nuggets vs Phoenix Suns (110-100) à 22h30
Scénarios haletants
Un enchaînement à même de rassasier les plus affamés des fans avec, et c’est rare en NBA, à chaque fois des scénarios qui ont tenu en haleine jusqu’au bout. Le poids de la tradition.
