Tom Leeb, l'acteur français aux multiples talents, est à l'affiche du film «Les cadeaux», une comédie de Noël qui promet de faire rire et de surprendre. Dans ce film, il incarne un trentenaire sexy, stripteaseur à ses heures perdues, aux côtés de Camille Lellouche et de Gérard Darmon. Le film sortira en salle dès le 25 décembre 2024. Cependant, Tom Leeb aimerait voir disparaître cette étiquette de beau gosse qui lui colle à la peau.
Dans une interview exclusive, Tom Leeb nous parle de son rôle dans «Les cadeaux», de ses aspirations futures et de sa carrière diversifiée.
Tom Leeb : Plus qu'un beau gosse
Pourquoi «Les cadeaux»?
Qu'est-ce qui vous a donné envie de jouer dans cette comédie de Noël, «Les cadeaux»?
«J'ai aimé l'histoire et l'humour assez grinçant du scénario. Cependant, au premier abord, pour être franc, le rôle qu'on m'a proposé m'avait un peu effrayé parce que c'est le genre de personnage que j'essaie de fuir en ce moment. Mais finalement, il y avait beaucoup de comédie à tirer de ce rôle, donc ça m'a plu. Et l'idée de jouer avec Camille Lellouche, qui est une comédienne que j'apprécie beaucoup, m'a aussi motivé.»
Au-delà de l'étiquette de beau gosse
Avez-vous l'impression d'être engagé que pour des rôles de beau gosse au cinéma?
«Oui et c'est parce que j'avais la sensation d'être limité que j'avais décidé de changer de cap en refusant ce genre de personnage. J'ai constaté que les personnes qui embauchent les comédiens étaient toujours un peu forcées à penser ça de moi, parce que j'allais toujours là-dedans. C'était donc à moi de prouver que je voulais faire autre chose en renonçant à ce genre de rôle, jusqu'à ce qu'on me propose celui dans «Les cadeaux», qui, lui, m'a vraiment plu. Je pense qu'il faut attirer les gens par autre chose, parce que ce qui est excitant pour un comédien, c'est de jouer des rôles qui lui échappent, qui sont très loin de ce qu'il est.»
L'influence de Michel Leeb
Est-ce un atout ou un inconvénient d'être le fils de l'humoriste Michel Leeb?
«Ni l'un ni l'autre. C'est à moi de me sortir de ce jugement-là. Mais je me suis mis une certaine pression. Entre la sortie de l'adolescence où on a envie d'exister et d'être reconnu pour qui on est, et ensuite les premiers pas dans cette carrière où on a besoin de savoir si on est engagé dans un projet parce qu'on est qui on est ou parce qu'on est «le fils de», la pression est inévitable. Mais aujourd'hui, j'ai mûri et je me suis détaché de tout ça. Je le vis donc très bien et je n'y pense quasiment plus.»
Votre père vous-a-t-il encouragé dans votre choix de carrière?
«Oui, il m'a toujours soutenu dans tous mes projets. Il a toujours eu un regard très bienveillant sur mon travail. Il n'a jamais pris une place trop présente en prétextant connaître mieux le métier que moi, vu son expérience. Il a su rester à sa place et ne m'apporte que des conseils avisés.»
Un artiste polyvalent
En plus d'être acteur, vous êtes aussi humoriste et chanteur. Avez-vous une préférence?
«Je trouve tellement de plaisir dans chacun de ces domaines que je ne pourrais pas choisir. Quand on est artiste et qu'on a plusieurs passions, je trouve important de pouvoir toutes les exploiter à fond. L'idée principale est de s'exprimer. J'aimerais aussi pouvoir un jour réaliser un film.»
Vous venez de sortir votre troisième album intitulé «Bedrock».
«Oui, il comprend 14 titres que j'ai co-composés avec le producteur suisse-allemand Ben Mühletahler. Il a travaillé avec Prince et plein d'autres artistes suisses qui cartonnent. C'est devenu un ami et je le porte vraiment dans mon cœur!»
Tom Leeb continue de surprendre et d'élargir ses horizons artistiques, prouvant qu'il est bien plus qu'un simple beau gosse. Avec «Les cadeaux» et son nouvel album «Bedrock», il promet de captiver son public et de continuer à briller dans le monde du divertissement.
