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Le Danemark refuse d'extrader Paul Watson vers le Japon


Le militant écologiste de Sea Shepherd va être libéré après cinq mois de détention. La demande d'extradition japonaise a été rejetée pour raisons politiques.

Le Danemark refuse d'extrader Paul Watson vers le Japon

Le Danemark a décidé mardi de ne pas extrader vers le Japon le militant écologiste Paul Watson, qui va être libéré, a indiqué son avocate à l’AFP.

Paul Watson enfin libéré

«Il est libre, le ministère de la Justice vient de nous informer qu’il rejetait la demande d’extradition» a dit à l’AFP son avocate Julie Stage, précisant que M. Watson allait pouvoir quitter la prison de Nuuk au Groenland où il était en détention provisoire depuis presque cinq mois.

Un combat judiciaire de longue haleine

Paul Watson, fondateur de l’organisation Sea Shepherd, est connu pour ses actions militantes en faveur de la protection des océans et de la faune marine. Il a été arrêté au Groenland en avril dernier, après que le Japon a émis une demande d’extradition à son encontre. Le Japon accuse Watson d’avoir perturbé leurs activités de chasse à la baleine, une pratique controversée que Sea Shepherd combat activement.

Les raisons du rejet de l’extradition

Le ministère de la Justice danois a rejeté la demande d’extradition pour plusieurs raisons. Parmi elles, il a été souligné que la demande japonaise était politiquement motivée et que les droits de M. Watson ne seraient pas respectés s’il était extradé vers le Japon. De plus, le Danemark a pris en compte les nombreuses années de militantisme de Watson et son engagement en faveur de la protection de l’environnement.

Réactions et implications

La décision du Danemark a suscité des réactions variées. Les militants écologistes et les sympathisants de Sea Shepherd ont accueilli la nouvelle avec enthousiasme, tandis que le Japon a exprimé sa déception. Cette décision pourrait avoir des implications pour les futures relations entre le Danemark et le Japon, ainsi que pour les actions de Sea Shepherd dans les eaux internationales.

  • Les militants écologistes célèbrent la libération de Paul Watson.
  • Le Japon déçu par la décision du Danemark.
  • Possibles tensions diplomatiques entre le Danemark et le Japon.

Paul Watson, maintenant libre, pourra reprendre ses activités militantes et continuer à défendre les océans et la faune marine. Cette victoire judiciaire est un soulagement pour lui et ses supporters, mais elle rappelle également les défis et les risques auxquels les militants écologistes sont confrontés.