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Baptiste Lecaplain se confie sur sa vie et ses angoisses


L'humoriste français évoque son rôle dans «Jamais sans mon psy», ses souvenirs d'enfance, et ses aspirations personnelles.

Baptiste Lecaplain se confie sur sa vie et ses angoisses

À l'affiche du film «Jamais sans mon psy», le comédien et humoriste français Baptiste Lecaplain s'est confié comme s'il était sur le divan d'un thérapeute. Dans cette comédie drôlissime, à voir en salle dès le 18 décembre 2024, Lecaplain incarne Damien, un jeune homme particulièrement névrosé et angoissé qui ne peut plus se passer de son psychanalyste, le Dr Béranger, interprété par un Christian Clavier plus en forme que jamais. Ce dernier va tout faire pour lui trouver le grand amour, afin de s’en débarrasser. L'occasion rêvée d'en connaître un peu plus sur la vie et la personnalité du comédien et humoriste français de 39 ans, heureux papa de deux petites filles.

Baptiste Lecaplain se confie sur son parcours et ses aspirations

Souvenirs d'enfance et éducation

Quel est le souvenir le plus marquant de votre jeunesse?

La rareté du cinéma quand j'étais enfant. Il y avait une salle de cinéma dans mon village qui diffusait un film par mois, voire tous les deux mois. Donc quand j'y allais le mercredi, c'était un événement. J'avais l'impression de toucher du doigt un truc précieux. L'ambiance de la salle de cinéma et le fait de découvrir un film sans être dérangé, de le voir avec des gens qu'on ne connaît pas, c'était un truc assez fou pour moi. J'étais très excité d'y aller. Je me souviens avoir vu «The Mask», «Dracula», «La petite sirène»...

Comment est votre relation avec vos parents?

J'ai des parents très aimants, adorables. Ils m'ont inculqué une bonne éducation et des principes. Ils m'ont toujours dit, ainsi qu'à ma sœur, que ce n'était pas grave si on n'avait pas de bonnes notes à l'école. Ils voulaient d'abord qu'on dise «bonjour», «s'il te plaît», «merci» et «au revoir». Ensuite, pour l'école, ils nous disaient de faire ce qu'on pouvait. Travailler tout en étant respectueux. On a surtout reçu des valeurs de respect dès le départ et j'ai adoré ça. Mon père m'a aussi inculqué la culture du cinéma. C'était un bon apprentissage de l'éducation.

Premiers émois amoureux et confiance en soi

Comment s'est passé votre premier émoi amoureux?

J'étais très amoureux d'une Chloé à l'école primaire. J'étais souvent amoureux de filles qui ne voulaient pas de moi, ce qui était très frustrant. J'étais assez romantique et fleur bleue. Je me disais qu'à un moment donné, elle allait se rendre à l'évidence et accepter de sortir avec moi. Mais non. Je me souviens aussi de Linda au lycée qui était la plus jolie fille de ma ville. J'ai été fou d'elle pendant quatre ans et il ne s'est jamais rien passé, même si j'ai tenté. C'était horrible. Même ma mère m'avait dit: «Lance-toi, ça va bien se passer». Je l'ai fait et je me suis pris un râteau! Je ne savais pas m'y prendre. J'étais nul, timide et je n'avais pas confiance en moi. Et même si je ne me considère pas comme un canon de beauté, j'étais beaucoup moins fringuant physiquement. Mais ce n'est pas grave, j'ai rencontré une jeune femme charmante ensuite.

Angoisses et aspirations

Quelle est votre plus grosse angoisse?

Je n'en ai pas vraiment. Je pensais devenir très angoissé dans mon métier avec l'arrivée de mes enfants, à cause de la responsabilité que cela engendre, avoir une charge familiale. Mais en fait, ça m'a complètement décomplexé. J'adore ma carrière, mais c'est tellement secondaire par rapport au bien-être et à l'épanouissement de mes enfants que ça m'a enlevé pas mal de pression. Je fais les choses et voilà. Tant que mes filles sont bien élevées, heureuses et qu'elles travaillent bien à l'école, c'est tout ce qui compte. Le sport m'aide aussi beaucoup à me déstresser. J'ai un taux d'endorphine assez élevé. Je cours tous les jours, je fais du vélo, ça me canalise.

Quel est votre plus grand rêve?

Arriver à construire ma petite maison de vacances en Normandie, près de la mer, pour pouvoir y mettre mes parents, ma sœur et toute ma famille. En été, il fait un bon 22 degrés (rire). Je veux juste faire en sorte que ma famille soit bien. Je ne rêve pas d'avoir un César ou un Oscar, je m'en fiche complètement. Je veux juste faire des films qui marchent, des spectacles drôles et continuer à faire mon métier. Je n'ai jamais eu l'ambition de devenir le numéro un. C'est pour ça que j'idolâtre Florence Foresti. J'ai la chance de la connaître dans l'intimité. C'est la femme la plus talentueuse et la plus simple et gentille que je connaisse. Elle vit dans son appartement à Paris avec sa fille et son chien. Elle a une vie très simple, très cool. Elle est formidable. J'ai envie d'être comme elle.

Baptiste Lecaplain, avec sa simplicité et son humour, continue de charmer le public. Son rôle dans «Jamais sans mon psy» promet de nombreux moments de rire et de réflexion sur la vie et les relations humaines.