Charlie Dalin tient toujours la tête du Vendée Globe. Cependant, son avance sur ses poursuivants s'est considérablement réduite ces derniers jours. Yoann Richomme, en particulier, a réussi à combler une partie de l'écart, se rapprochant à seulement 41 milles nautiques du leader lors du pointage de lundi matin. Cette réduction de l'avance, qui était d'une vingtaine de milles de plus dimanche soir, montre à quel point la compétition reste serrée.
Sébastien Simon, skipper du Groupe Dubreuil, est également un sérieux concurrent, se trouvant à 126,37 milles nautiques derrière Dalin. Les trois navigateurs sont actuellement dans le Pacifique, bien loin devant le reste de la flotte, avec Thomas Ruyant, quatrième, naviguant à plus de 800 milles derrière, entre la Tasmanie et la Nouvelle-Zélande.
Du gros temps pour Mettraux
La situation en tête de course
La course Vendée Globe est marquée par des conditions météorologiques difficiles qui mettent à l'épreuve les compétences et la résilience des skippers. Justine Mettraux, actuellement onzième, s'attend à des journées compliquées. Dans un message vidéo diffusé lundi matin, elle a mentionné que les «prochaines 72 heures seront bien musclées», en raison des conditions météo difficiles. Son objectif principal sera de maintenir la sécurité de son bateau, Teamwork-Team SNEF.
Incidents et avaries
Plus à l’arrière, la Britannique Pip Hare a été victime d’un démâtage tard dimanche, au sud de l’Australie. Occupant la 15e place au moment de l’avarie, Hare n’est pas blessée, selon l’organisation. Son équipe travaille étroitement avec la direction de course pour sécuriser le bateau et assurer sa sécurité.
Classement et performances
Le Genevois Alan Roura, quant à lui, reste stable à la 20e place. La course continue de voir des fluctuations dans les positions, avec des navigateurs comme Yoann Richomme et Sébastien Simon qui montrent une détermination impressionnante à rattraper le leader Charlie Dalin.
En résumé, la Vendée Globe reste une compétition intense où chaque mile compte. Les conditions météorologiques difficiles ajoutent une couche de complexité, nécessitant des skippers une vigilance constante et une gestion minutieuse de leurs bateaux.
