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Un voleur avale un pendentif Fabergé de 20 000 dollars à Auckland


La police néo-zélandaise a surveillé un suspect pendant six jours pour récupérer un bijou inspiré de James Bond avalé lors d'un cambriolage.

Un voleur avale un pendentif Fabergé de 20 000 dollars à Auckland

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Une affaire pour le moins inhabituelle s'est dénouée en Nouvelle-Zélande, où la police a récupéré un précieux pendentif en forme d'œuf Fabergé après une attente de six jours. Le bijou, estimé à environ 20 000 dollars américains, avait été avalé par un voleur lors d'un cambriolage dans une bijouterie d'Auckland. Les forces de l'ordre ont dû faire preuve de patience, laissant la nature accomplir son œuvre pour récupérer ce trésor incrusté de diamants.

Cette histoire rocambolesque met en lumière les méthodes parfois désespérées employées par les criminels pour dissimuler leur butin, ainsi que la détermination des autorités à récupérer les biens volés, quelle que soit la situation.

Un vol audacieux dans une bijouterie d'Auckland

L'incident s'est produit la semaine dernière dans une bijouterie située à Auckland, la plus grande ville de Nouvelle-Zélande. Un homme de 32 ans a pénétré dans l'établissement et, face au risque d'être appréhendé, a pris une décision pour le moins radicale : avaler le pendentif en forme d'œuf attaché à sa chaîne.

Ce geste désespéré visait manifestement à faire disparaître toute preuve du vol et à rendre la récupération du bijou impossible pour les autorités. Cependant, le suspect n'avait pas anticipé la réaction méthodique et patiente de la police néo-zélandaise.

Une surveillance policière inédite

Après l'arrestation du suspect, les autorités se sont trouvées face à un dilemme inhabituel. Plutôt que de recourir à des méthodes invasives, la police a opté pour une approche plus naturelle. Un agent a été spécifiquement assigné à la surveillance constante du voleur présumé pendant six jours consécutifs.

Cette surveillance avait un objectif précis : attendre que le système digestif du suspect accomplisse son travail et restitue naturellement le précieux bijou. La police a confirmé vendredi que cette stratégie avait porté ses fruits.

"La police peut confirmer que le pendentif a été récupéré", a annoncé l'institution dans un communiqué officiel. "Il est maintenant sous la garde de la police".

Un bijou inspiré de l'univers de James Bond

Le pendentif récupéré n'est pas un simple bijou ordinaire. Il s'agit d'une édition spéciale inspirée du film "Octopussy", sorti en 1983 et mettant en vedette Roger Moore dans le rôle de James Bond. L'intrigue de ce film emblématique de la franchise 007 se concentre justement sur un œuf du célèbre joaillier Fabergé.

Ce petit chef-d'œuvre de joaillerie est fabriqué en or 18 carats et serti de diamants et de saphirs. Selon le site Internet officiel de Fabergé, le pendentif recèle une particularité supplémentaire : à l'intérieur de cet œuf miniature se cache une petite pieuvre, clin d'œil direct au titre du film.

L'héritage prestigieux de la maison Fabergé

La maison Fabergé jouit d'une réputation mondiale depuis la fin du XIXe siècle pour ses créations exceptionnelles. Le joaillier s'est particulièrement distingué par ses œufs ornés de pierres précieuses, commandés initialement par la famille impériale russe.

Ces pièces d'exception continuent d'atteindre des sommes astronomiques sur le marché de l'art. La preuve en est la vente récente de l'Œuf d'Hiver de la famille impériale russe, considéré comme l'une des plus belles créations de la maison. Ce chef-d'œuvre s'est envolé pour la somme record de 22,9 millions de livres, soit environ 26 millions d'euros, lors d'une vente aux enchères organisée mardi chez Christie's à Londres.

Cette vente record souligne l'importance culturelle et financière des créations Fabergé, faisant du pendentif avalé par le voleur néo-zélandais un objet d'autant plus précieux. La récupération de ce bijou représente donc non seulement une victoire pour la justice, mais aussi la préservation d'une pièce appartenant à un patrimoine artistique d'exception.

Le suspect devra maintenant répondre de ses actes devant la justice néo-zélandaise, tandis que le pendentif retrouvé pourra éventuellement regagner sa place légitime, probablement après un nettoyage en profondeur.

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