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Souheila Yacoub en pleine ascension avec «Planète B» et «Les Femmes au balcon»


L’actrice genevoise de 32 ans brille dans deux films aux thèmes contrastés. Elle évoque ses expériences de tournage et son passé d’athlète.

Souheila Yacoub en pleine ascension avec «Planète B» et «Les Femmes au balcon»

Souheila Yacoub est partout. Après «Dune 2» et avant de la retrouver en 2025 face à Nicolas Cage et dans la saison 2 de «No Man’s Land», l’actrice genevoise de 32 ans est à l’affiche de deux films. Dans «Les Femmes au balcon», en salle le 11 décembre 2024, elle incarne la délurée Ruby, victime d’un voisin violeur. Dans «Planète B», en salle le 25 décembre, l’ex-Miss Suisse romande joue une migrante dans une dystopie où les dissidents disparaissent dans une prison virtuelle.

Souheila Yacoub, l’actrice genevoise en pleine ascension, multiplie les projets cinématographiques grâce à son mental d’ex-sportive d’élite. À l’affiche de «Planète B» et «Les Femmes au balcon», elle nous dévoile les coulisses de ses tournages et l’impact de son passé d’athlète sur sa carrière.

Entre science-fiction et drame social

«Planète B»: Un coup de cœur pour la science-fiction

Souheila Yacoub a été séduite par le scénario de «Planète B», un film de science-fiction rare en France. Elle y joue principalement en anglais, un défi qu’elle a relevé avec brio. Son personnage, inspiré d'un ami de la réalisatrice, lui a permis d’apprendre l'arabe, une langue qu’elle ne maîtrisait pas malgré sa polyglottie.

«J’ai eu un coup de cœur énorme pour ce scénario. On ne fait pas souvent ça en France, un film de genre, de science-fiction. J’aime aussi le fait que je joue essentiellement en anglais. Mon personnage est inspiré d'un ami de la réalisatrice. Il était sur le tournage et m’a appris l'arabe pour le rôle parce que c'est une langue que je ne parle pas, même si j'en parle plein d’autres!»

Donner la réplique à Adèle Exarchopoulos

Travailler avec Adèle Exarchopoulos a été une expérience enrichissante pour Souheila Yacoub. Les deux actrices, qui se connaissent depuis plusieurs années, ont partagé des moments de complicité et de rire sur le plateau.

«Bizarre de donner la réplique à Adèle Exarchopoulos en anglais? Oui, c'était trop drôle. On a tellement rigolé quand on a tourné notre première scène ensemble. J'étais très contente de jouer avec Adèle parce que c'est une fille que je connais depuis quelques années et vois de temps en temps en tant qu'amie ainsi qu’une actrice que j'admire tellement. Du coup, j'avais un peu peur de ne pas être à la hauteur.»

De «Dune 2» à «Planète B»: Des univers contrastés

Souheila Yacoub compare ses expériences sur les tournages de «Dune 2» et «Planète B». Si «Dune 2» était un film à gros budget avec des décors spectaculaires, «Planète B» lui a offert une atmosphère plus intime et familiale.

«Je ne pourrais pas même comparer ces deux films-là. «Dune», c’était vraiment Disneyland. Tous les décors étaient construits et le temps n’était pas un problème. On prenait dix jours pour tourner une scène alors qu’on a enchaîné cinq séquences en une journée pour «Planète B». Ce n’était pas le même niveau de confort mais ce que j'ai aimé dans ce film, c’est le côté intime et familial du tournage.»

«Les Femmes au balcon»: Un film d’amitié et de libération

Pour Souheila Yacoub, «Les Femmes au balcon» est un film qui traite des violences contre les femmes avec humour et ironie. Elle partage l’avis de Noémie Merlant, qui voit ce film comme une œuvre d’amitié et de libération.

«Pour Noémie Merlant «Les Femmes au balcon» est un film d’amitié et de libération. Vous êtes d’accord? Oui et c'est un film que j'adore parce que comme pour «Planète B», il parle d’un sujet important sans oublier de divertir. Il traite des violences contre les femmes mais avec de l’humour, de l’ironie et sous forme de satire. Je ne veux pas qu'on oublie qu'on est là pour faire du cinéma, pas des documentaires.»

L’impact de son passé d’athlète

Le passé de gymnaste de Souheila Yacoub lui a été très utile dans sa carrière cinématographique. La rigueur et la discipline acquises lui ont permis d’enchaîner plusieurs tournages sans fléchir.

«Votre passé d’athlète dans l’équipe de gymnastique suisse vous a-t-il été utile au cinéma? Oui. Je suis en train de tourner un film avec Nicolas Cage («The Carpenter’s Son») et heureusement que j'ai fait de la gymnastique avant, sinon je me serais cassé le dos! Je suis bien contente d'avoir mes années de sportive d'élite derrière moi. Cette rigueur et cette discipline m’ont permis aussi d’enchaîner quatre ou cinq tournages parce que j’étais épuisée à la fin. Je pense que je me suis mise en mode athlète et soldate. J'avais le mental de mes coaches russes qui m'engueulaient à l’époque!»

Nostalgique de Genève

Souheila Yacoub, bien que vivant à Paris, garde une profonde nostalgie pour sa ville natale, Genève. Elle évoque ce qui lui manque le plus.

«Vous disiez dans une interview être nostalgique de Genève. Qu’est-ce qui vous manque à Paris? Le lac Léman parce que j’adore m’y baigner. Et la qualité de l’air parce qu’on respire un peu mieux en arrivant à Genève que dans la pollution parisienne.»

Souheila Yacoub continue de briller sur les écrans, portée par son talent et son éthique de travail héritée de son passé d’athlète. Ses prochains projets promettent de captiver encore davantage le public, confirmant son statut de figure montante du cinéma.