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L'Église catholique du Mexique appelle à une trêve avec les groupes criminels


À l'occasion de la fête de la Vierge de Guadalupe, l'Église propose une cessation des hostilités pour réduire la violence.

L'Église catholique du Mexique appelle à une trêve avec les groupes criminels

L’Église catholique du Mexique a lancé un appel audacieux aux groupes criminels du pays, les exhortant à cesser leurs activités violentes à l’occasion de la fête de la Vierge de Guadalupe, le 12 décembre. Cette initiative vise à instaurer une trêve nationale, marquant ainsi un premier pas vers une réduction durable de la criminalité qui ravage le pays.

Un appel à la paix

Le message de Guadalupe

Dans un message publié lundi dans l’hebdomadaire catholique «De la foi», les hauts prélats ont proposé une cessation des hostilités à partir de jeudi, célébration de la fête de la Vierge de Guadalupe, patronne du Mexique.

Espoir de trêve

«Puisse le message de Guadalupe motiver pour que le 12 décembre prochain soit la date à laquelle les armes seront réduites au silence» pour une «trêve de paix nationale», est-il écrit. Cela pourrait être «le début d’une période où le respect et le dialogue prévaudront», ajoute l’Église.

Contacts avec les chefs de gangs

Des évêques sont en contacts avec certains chefs de gangs pour réduire les violences. L’archevêque auxiliaire du diocèse de Mexico, Francisco Acero, a dit lui au moins espérer une trêve «totale» les 12 et 25 décembre qui ouvrirait la voie à une réduction pérenne de la criminalité.

Contexte de la criminalité

De puissants cartels de trafic de drogue et des dizaines de gangs également dédiés au narcotrafic et à l’extorsion se livrent à des rivalités assassines. La présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, a exclu tout dialogue avec ces groupes, auxquels le gouvernement attribue la plupart des plus de 30’000 meurtres commis chaque année dans le pays, au taux de criminalité de 24 pour 100’000 habitants.

Dialogue exclu par la présidente

La présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, a fermement exclu tout dialogue avec ces groupes criminels, soulignant que le gouvernement ne tolérera aucune forme de négociation avec ceux qui sont responsables de la majorité des meurtres dans le pays.

Cet appel de l’Église catholique représente une tentative significative de trouver une solution à la crise de violence qui sévit au Mexique. En espérant que cette initiative puisse ouvrir la voie à un dialogue constructif et à une réduction durable de la criminalité, l’Église montre une fois de plus son engagement envers la paix et la justice.