Marco Odermatt, la superstar suisse du ski, est de retour sur le devant de la scène de la Coupe du monde. Après un début de saison marqué par une élimination précoce lors du géant d'ouverture de Sölden, le Nidwaldien est déterminé à montrer qu'il est toujours le patron du cirque blanc.
Marco Odermatt de retour en force
Incontournable sur les affiches, dans la rue ou dans les gares, ou même sur votre petit écran dès que vous vous branchez sur une chaîne suisse, Marco Odermatt a franchi un nouveau cap en termes de notoriété. Mais le nouvel ami de Roger Federer doit maintenant prouver sur deux lattes qu'il est toujours le meilleur.
Un retour attendu à Beaver Creek
Après le faux départ du géant d'ouverture de Sölden, Marco Odermatt est impatient de montrer qu'il est toujours le patron du cirque blanc. Lors des premiers entraînements sur la Bords of Prey coloradienne, il a prouvé qu'il était dans sa meilleure forme. Il a terminé 2e du galop d'essai mardi, derrière le Slovène Miha Hrobat, qui avait manqué une porte.
Un défi à relever
«C'est une situation nouvelle pour moi. Mais je le vois aussi comme un défi, après avoir porté pendant trois saisons le dossard rouge de leader du début à la fin de la saison de Coupe du monde», a dit Marco Odermatt.
Un calendrier chargé
L'occasion est belle de ce week-end de taper un premier grand coup sur la table cette année, avec ses trois disciplines de prédilection d'affilée au programme dans la station étasunienne. Il comprend en effet une descente vendredi, un super-G samedi, avant le géant de dimanche.
Un calendrier chargé, qui annonce d'autres gros week-ends à venir. Mais jamais plus les skieurs ne se retrouveront avec 5 jours de course de suite comme l'année dernière, quand la Fédération internationale avait dû empiler les épreuves afin de remplacer celles qui avaient subi les foudres de Dame Météo.
Un avenir incertain
Marco Odermatt, qui n'exclut pas de délaisser un peu le géant dans un lointain avenir, voire de faire quelques impasses dès cette saison s'il en ressent le besoin, explique : «En décembre dernier, nous avons couru 5 jours d'affilée à Val Gardena, puis Alta Badia... Fin janvier, avec les émotions à Adelboden, Wengen, Kitzbühel jusqu'à Schladming et Garmisch, c'était la limite absolue.»
Adaptation aux aléas climatiques
La FIS, elle, a notamment inclus un week-end «de réserve» à son calendrier. Une première bienvenue et devenue nécessaire avec les aléas climatiques qui n'iront qu'en empirant avec le temps.
- Descente vendredi
- Super-G samedi
- Géant dimanche
Marco Odermatt est donc prêt à relever le défi et à prouver qu'il est toujours le patron du cirque blanc.