C’est ce qu’on appelle un essai cher payé. Le 24 novembre, le quart de finale du Championnat d’Amérique du Nord de rugby à sept remporté par le Mexique contre les Bermudes (14-0) a été marqué par un incident inhabituel: un joueur a été assommé par la barre transversale.
Rembobinons l’action. Idéalement servi à mi-terrain par un coéquipier qui s’est joué de la défense adverse, le Mexicain Diego Aguilar n’avait plus qu’à sprinter en direction du but. Alors qu’il se trouvait à quelques encablures de la ligne, un opposant ayant réussi à le rattraper s’est jeté à ses jambes pour le retenir. Déséquilibré, Diego Aguilar est parvenu à inscrire l’essai, non sans s’empaler contre un poteau. Ce qui a eu pour conséquence le décrochage de la barre transversale. Dans sa chute, l’objet a percuté le crâne du Mexicain, qui s’est effondré.
Un incident rare et spectaculaire
Les détails de l'accident
Le jeu a été interrompu pendant 10 minutes, le temps pour le malheureux de recevoir les soins médicaux. Après quoi il s’est relevé et est sorti du terrain sans l’aide du brancard mis à disposition. Il a ensuite reçu sept points de suture. Un cliché relayé sur les réseaux sociaux atteste des dégâts occasionnés.
Les conséquences pour le joueur
Diego Aguilar, bien que blessé, a montré une grande résilience en se relevant et en quittant le terrain par ses propres moyens. Cet incident a non seulement marqué les esprits des spectateurs et des joueurs, mais a également suscité des discussions sur la sécurité des installations sportives.
Réactions et superstitions
De quoi réinventer la superstition: comme pour une échelle, passer sous un but porte malheur. Cet événement a également été l'occasion de rappeler l'importance de la sécurité sur les terrains de sport, où des incidents imprévus peuvent survenir à tout moment.
En conclusion, cet essai mémorable de Diego Aguilar restera gravé dans les annales du rugby à sept, non seulement pour la victoire du Mexique, mais aussi pour l'incident inhabituel qui a suivi. Un rappel poignant que même dans les moments de triomphe, la prudence reste de mise.