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Julian Alaphilippe : un week-end de montagnes russes sur le Tour de France


Le coureur français a connu une journée mouvementée, marquée par une chute et une erreur de communication.

Julian Alaphilippe : un week-end de montagnes russes sur le Tour de France

Ce week-end restera dans la mémoire de Julian Alaphilippe comme celui des montagnes russes émotionnelles. Dimanche, le Français de 33 ans est passé de potentiel éliminé du Tour de France, à potentiel vainqueur d'une nouvelle étape du Tour de France, à... coureur de la formation Tudor occupant la 52e place à 1 h 50'46 de Tadej Pogacar.

Le journée du double champion du monde avait extrêmement mal débuté. Il a été pris dans un chute juste après le départ (15e km), tout comme Jonas Vingegaard ou Florian Lipowitz. Il a bien cru que son Tour 2025 était terminé. «Je me suis déboité l'épaule. J'ai tout de suite senti que ça allait être compliqué, parce que je me suis déjà fait les deux épaules, donc je connais cette douleur. Je me suis souvenu des gestes pratiqués à l'hôpital. Ça a fait un gros clac et c'est revenu dans l'ordre», a dit Alaphilippe au micro de France 2.

Un week-end mouvementé pour Julian Alaphilippe

Une chute en début d'étape

Lors de cette chute matinale, la radio du coureur s'est également cassée. Ce qui a sont importance pour la suite de cette histoire.

Il ne savait pas que deux hommes étaient devant

Après avoir recollé au peloton, Alaphilippe est même parvenu à se placer dans un groupe de contre à la poursuite de Tim Wellens et Victor Campenaerts. Il avait de bonnes jambes et a pu participer au sprint pour la troisième place. Visiblement, tout le monde le savait sauf lui. Il s'est donc donné à 200% et a sauté sur la ligne Wout Van Aert et Axel Laurance. Puis, il a levé les bras comme si il avait gagné.

«Malheureusement, ma radio ne fonctionnait plus après la chute. J'ai donc essayé de faire le meilleur sprint possible en pensant à la victoire d'étape. Comme un con j'ai levé les bras, mais il y avait des mecs devant.»

Julian Alaphilippe n'ont donc pas gagné une 7e étape sur le Tour de France, mais il a préféré dédramatiser la situation. «Ça aurait pu mieux se terminer, mais j'aurais aussi pu rentrer à la maison... donc ça va. C'est ce que j'ai pensé pendant trente secondes. Mais il n'y a pas d'arrachement, il n'y a pas de complications... donc ça va.»

Une histoire de pancarte

La veille au sommet du col du Tourmalet, le coureur de chez Tudor s'est retrouvé sans imperméable alors qu'il pleuvait et qu'il ne faisait pas plus de 15 degrés. Afin de se protéger du froid dans la descente qui allait venir, il a arraché un bout de pancarte à une spectatrice placée au bout de la route. L'image, là aussi, a été reprise en direct par toutes les TV.

«Je regardais s’il y avait un journal qui trainait, mais plus je me rapprochais du sommet, plus il fallait que je prenne quelque chose», a expliqué le Français.

L'histoire ne s'arrête pas là, car il n'a pas arraché un simple bout de carton. Il a pris une pancarte sur laquelle était écrit: «Wout ne le sait pas encore mais nous allons nous marier». Et bien évidemment, Wout Van Aert n'a pas pu voir ce message, puisqu'il manquait un bout de pancarte.

Enfin, jusqu'à dimanche matin, avant le départ à Muret. Mis au courant de cette mésaventure, les deux coureurs ont tenu à accueillir la spectatrice pour se faire pardonner. «Elle est venue au bus, je lui ait offert un dossard. Elle a pu faire une photo avec Wout, donc tout est bien qui finit bien», a déclaré Alaphilippe.

Ce week-end aura été riche en émotions pour Julian Alaphilippe, qui a su faire preuve de résilience et d'humour malgré les défis rencontrés.