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Brigitte Macron se pourvoit en cassation après la relaxe de deux femmes


La première dame conteste la décision de la cour d'appel de Paris concernant la propagation de rumeurs transgenres à son sujet.

Brigitte Macron se pourvoit en cassation après la relaxe de deux femmes

Brigitte Macron s’est pourvue en cassation après la relaxe prononcée jeudi par la cour d’appel de Paris à l’encontre de deux femmes qui avaient propagé la rumeur sur internet selon laquelle la première dame de France était une femme transgenre, a indiqué son avocat à l’AFP. Le frère de Brigitte Macron s’est également pourvu en cassation, a précisé Me Jean Ennochi, confirmant une information de franceinfo.

L’infox au sujet de Mme Macron était devenue virale jusqu’aux États-Unis. Les deux prévenues, Natacha Rey et Amandine Roy, ont été relaxées concernant 18 articles mis en cause par Brigitte Macron et son frère. Seul un passage faisant référence à un détournement de mineur entrait dans le champ d’application de la loi sur la presse mais la cour a également prononcé une relaxe, cette fois au bénéfice de la bonne foi.

Une rumeur persistante et virale

Les origines de la rumeur

Au cœur de cette affaire, une infox resurgissant régulièrement sur les réseaux sociaux depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, selon laquelle Brigitte Macron, née Trogneux, n’aurait jamais existé, mais que son frère Jean-Michel aurait pris cette identité après avoir changé de sexe.

La propagation de la rumeur

Les deux femmes avaient largement contribué à la faire connaître en 2021, via une longue «interview» de plus de quatre heures où la première, la «médium» Amandine Roy, interrogeait sur sa chaîne YouTube la seconde, Natacha Rey, «journaliste indépendante autodidacte» sur la découverte de cette «tromperie», «escroquerie», de ce «mensonge d’Etat».

L'impact international

La fausse information s’était exportée – notamment et encore récemment aux États-Unis, où elle est devenue virale à l’extrême droite, en pleine campagne présidentielle.

Les décisions judiciaires

En première instance, en septembre dernier, Natacha Rey et Amandine Roy avaient été reconnues coupables et condamnées à une amende de 500 euros avec sursis, ainsi qu’à payer un total de 8 000 euros de dommages et intérêts à Brigitte Macron, et 5 000 euros à son frère Jean-Michel Trogneux, tous deux parties civiles au procès.

Cependant, la cour d’appel de Paris a prononcé une relaxe pour les deux prévenues, ce qui a conduit Brigitte Macron et son frère à se pourvoir en cassation.

Les réactions et les implications

Cette décision de se pourvoir en cassation montre la détermination de Brigitte Macron et de son frère à lutter contre la propagation de fausses informations à leur sujet. La rumeur, bien que sans fondement, a eu des répercussions significatives, non seulement en France mais aussi à l’international.

L’affaire soulève des questions importantes sur la responsabilité des individus qui propagent des infox et sur les moyens juridiques disponibles pour contrer ces fausses informations.

En attendant la décision de la Cour de cassation, cette affaire continue de susciter l’intérêt du public et des médias, mettant en lumière les défis posés par la désinformation à l’ère numérique.