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Anthony Albanese en visite en Chine pour renforcer les relations commerciales


Le Premier ministre australien entame une visite en Chine pour stabiliser les relations bilatérales malgré des tensions persistantes.

Anthony Albanese en visite en Chine pour renforcer les relations commerciales

Le Premier ministre australien, Anthony Albanese, entame samedi une visite en Chine avec l’objectif d’approfondir des relations commerciales récemment stabilisées malgré des tensions bilatérales toujours palpables. Cette visite intervient dans un contexte de désaccords persistants entre Canberra et Pékin, notamment sur des questions de sécurité nationale et des intérêts divergents dans la région Pacifique.

Renforcement des relations commerciales

La situation s’est quelque peu détendue en décembre dernier, lorsque la Chine a levé l’interdiction d’importer des langoustes australiennes, marquant ainsi la fin d’une guerre commerciale qui avait débuté en 2017. Cette décision a été perçue comme un signe de détente dans les relations bilatérales, qui étaient au plus bas depuis plusieurs années.

Objectifs de la visite

M. Albanese, qui effectue sa deuxième visite en Chine en tant que Premier ministre, a affirmé que tous les sujets seraient abordés avec les responsables chinois, y compris avec le président Xi Jinping. «Nous coopérons là où nous le pouvons, nous sommes en désaccord là où nous le devons, et nous sommes capables d’avoir des conversations honnêtes à propos de ces désaccords», a-t-il déclaré à la presse avant son départ.

Réactions de la diplomatie chinoise

De son côté, la diplomatie chinoise a souligné que les relations bilatérales «continu(aient) de s’améliorer et de grandir». Anthony Albanese prévoit de se rendre à Pékin, Shanghai et Chengdu au cours de cette visite, qui doit durer jusqu’à vendredi.

Contexte international

Cette visite intervient alors que le président américain Donald Trump rebat les cartes du commerce mondial avec ses droits de douane massifs, semant le doute parmi ses alliés qui pourraient être amenés à diversifier leurs partenariats. Malgré certains rapprochements, l’Australie se montre prudente et a annoncé en février bannir des appareils gouvernementaux les outils de la start-up chinoise d’intelligence artificielle Deepseek, évoquant des craintes pour la sécurité des données.

Points de tension

  • Le port australien de Darwin, actuellement opéré par une entreprise chinoise, que le gouvernement australien s’est engagé à reprendre.
  • La Chine demeure néanmoins l’un des principaux partenaires commerciaux de l’Australie, pesant près d’un tiers des échanges.

Cette visite d’Anthony Albanese en Chine est donc cruciale pour la stabilité des relations bilatérales et pour l’avenir des échanges commerciaux entre les deux pays.