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Un homme pendu publiquement en Iran pour viol et meurtre d'une fillette


L'exécution a eu lieu à l'aube dans le nord-ouest du pays, répondant à la demande de la famille et des citoyens affectés par l'affaire.

Un homme pendu publiquement en Iran pour viol et meurtre d'une fillette

En Iran, un homme a été pendu publiquement à l'aube, suite à sa condamnation pour le viol et le meurtre d'une fillette. Cette exécution, qui a eu lieu dans le nord-ouest du pays, a été réalisée à la demande de la famille de la victime et de nombreux citoyens, en raison de l'impact émotionnel que l'affaire a eu sur la société.

La justice iranienne a annoncé avoir procédé à cette exécution samedi matin. Nasser Atabati, procureur de la province d'Azerbaïdjan occidental, frontalière notamment de la Turquie, a déclaré que l'exécution s'est tenue à l'aube et en public. Cette décision a été prise en réponse à la demande de la famille de la victime et de nombreux citoyens, qui ont été profondément affectés par cette affaire.

Contexte de l'affaire

Ouverture de la procédure judiciaire

Une procédure judiciaire avait été ouverte en janvier, et l'accusé a été condamné à mort en mars. La Cour suprême iranienne a confirmé la décision rendue en appel, précisant que les meurtres et viols sont passibles de la peine de mort en Iran.

Détails de l'exécution

L'exécution publique a été réalisée par pendaison au lever du jour, une pratique courante en Iran pour les crimes graves. Les exécutions publiques sont généralement réalisées de cette manière pour servir d'exemple et de dissuasion pour d'autres crimes similaires.

Impact sur la société

L'affaire a eu un impact émotionnel considérable sur la société iranienne. La demande de la famille de la victime et des citoyens pour une exécution publique reflète la gravité avec laquelle ces crimes sont perçus dans le pays. Les exécutions publiques sont souvent utilisées pour montrer la sévérité de la justice iranienne face à de tels actes.

Contexte des exécutions en Iran

L'Iran est le deuxième pays au monde qui pratique le plus d'exécutions après la Chine, selon des organisations de défense des droits humains, notamment Amnesty International. Les crimes de meurtre et de viol sont particulièrement sévèrement punis, avec la peine de mort souvent appliquée.

Les exécutions publiques, bien que controversées, restent une pratique courante dans le système judiciaire iranien. Elles sont souvent utilisées pour envoyer un message fort contre les crimes graves et pour répondre aux demandes de justice des familles des victimes.

Cette affaire souligne une fois de plus la sévérité du système judiciaire iranien face aux crimes graves et l'impact émotionnel que de tels actes peuvent avoir sur la société. Les exécutions publiques continuent d'être un sujet de débat, tant au niveau national qu'international, en raison de leur nature controversée et de leur impact sur les droits humains.