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Un faux pédiatre mis en examen pour agression sexuelle sur mineure


Un homme de 26 ans a été mis en examen pour agression sexuelle sur une adolescente de 17 ans. Il se faisait passer pour un pédiatre en utilisant du matériel volé à l'hôpital de Dijon.

Un faux pédiatre mis en examen pour agression sexuelle sur mineure

Un homme de 26 ans a été mis en examen vendredi pour une série d’infractions graves, dont une agression sexuelle sur une adolescente de 17 ans. Selon le parquet de Dijon, l'individu se faisait passer pour un pédiatre en utilisant du matériel volé à l'hôpital. La victime, une jeune femme, a porté plainte après avoir été approchée par cet homme qui lui a proposé un stage en pédiatrie et du cannabis.

Un faux pédiatre aux multiples facettes

L'usurpation d'identité

L'enquête a révélé que l'homme avait réussi à usurper l’identité d’un véritable praticien. À son domicile, les enquêteurs ont découvert plusieurs objets volés au CHU de Dijon, notamment des blouses blanches, des téléphones portables, des badges d’accès, ainsi que des CV de jeunes femmes, des cartes bancaires ne lui appartenant pas et une arme de type pistolet d’alarme.

Les accusations et les aveux

Le mis en cause, sans antécédents judiciaires, a reconnu plusieurs des faits qui lui sont reprochés. Il a admis l’usurpation d’identité, les vols de matériel et avoir proposé du cannabis à la victime. Cependant, bien qu’il reconnaisse des gestes à l’égard de la mineure plaignante, il conteste l’infraction d’agression sexuelle.

Les chefs d'accusation

À l’issue de sa garde à vue, l’homme a été mis en examen pour plusieurs chefs d’accusation :

  • Agression sexuelle sur mineure de plus de 15 ans
  • Provocation à la consommation de stupéfiants sur mineure
  • Vols
  • Usurpation d’identité et du titre ou de la qualité de médecin

Le procès à venir

L'homme est attendu devant le tribunal correctionnel de Dijon le 1er septembre. Cette affaire soulève des questions importantes sur la sécurité et la vérification des identités dans le milieu médical, ainsi que sur la protection des mineurs contre les prédateurs.

Le procureur Olivier Caracotch a souligné la gravité des faits et l'importance de la vigilance dans de telles situations. Cette affaire met en lumière les risques liés à l’usurpation d’identité et aux abus de confiance, notamment dans des contextes où la vulnérabilité des victimes est exploitée.