Jusqu’en mars 2021, Pierre Ménès – adoré ou détesté - était le chroniqueur phare du Canal Football Club. Et puis la diffusion du documentaire de sa consœur Marie Portolano, «Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste», a tout changé parce qu’il dénonçait les comportements des hommes dans le milieu du journalisme sportif. L’image de Pierre Ménès en a pris un sacré coup. Marie Portolano l’accusait notamment d’avoir soulevé sa jupe et de lui avoir touché les fesses sur le plateau.
Les accusations et leurs conséquences
Les réactions de Pierre Ménès
«Je ne m’en souviens pas», a-t-il indiqué dans l’émission «La Baze» de Sasha Elbaz sur YouTube, évoquant ses problèmes de santé. «Ça ne me ressemble pas», martèle-t-il. «On n'accepte plus rien, on vit dans un monde totalement aseptisé et surtout, on est dans un monde, où dès qu’une femme l’ouvre, elle a forcément raison, on ne remet jamais sa parole en cause».
Les comportements controversés
«Quand j’embrasse Isabelle Moreau pour la 100ᵉ du CFC (…) ça passe crème, le public applaudit, les gens sont hilares», expliquant ne pas avoir voulu l’embrasser sur la bouche. Il concède que son baiser forcé à Francesca Antoniotti, dans «Touche pas à mon sport» en 2016, «c'était de la merde, une connerie que je n'aurais pas dû faire».
Les tensions avec Marie Portolano
«Oui, j’étais dominant», concède-t-il, puisque «j’étais infiniment plus compétent qu’elle (ndlr: Marie Partolano) dans le foot». «Elle a niqué ma vie, évidemment que je lui en veux». Et d’ajouter: «Elle a fait son buzz, le buzz de sa carrière avec cette histoire». Il est persuadé que son ex-collègue a tout manigancé pour faire décoller sa vie professionnelle.
Les confrontations avec Sarah Barukh
«Huit ans après, on cherche toujours un témoin», s’agace-t-il, quand son interlocutrice, l’écrivaine féministe Sarah Barukh, le met face à ses comportements. «Il n’y a pas le début du commencement d’une preuve», la coupe-t-il. «Mais ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de preuve qu’il n’y a pas de fait!», lui répond-elle et ajoute que «quelqu’un qui a envie se de remettre en question, il dit: 'Bah pardon si j’ai fait ça'». Pierre Ménès s’agace: «Encore une fois, on me fait passer pour le sale bonhomme».
Les conséquences légales
Après avoir été licencié du Canal Football Club, Pierre Ménès a été poursuivi par d'autres femmes. En 2023, il a notamment été condamné à Paris à deux mois de prison avec sursis pour agression sexuelle sur une vendeuse de la boutique Nike des Champs-Élysées.
Ces événements ont marqué un tournant dans la carrière de Pierre Ménès, mettant en lumière les défis et les controverses auxquels il a été confronté dans le milieu du journalisme sportif.