Il y a plusieurs façons de devenir rouge autour d'un match de football. Il n'y avait qu'à regarder le visage de pas mal de supportrices de l'Angleterre samedi soir à Zurich, après leur défaite 1-2 contre la France, avec quelques décisions étonnantes du quintet arbitral. Oui, cinq, parce qu'il faut désormais ajouter l'arbitre vidéo dans le décompte…
Depuis le début du tournoi, beaucoup de supporters sont devenus rouges, parce que le soleil a tapé fort. Mais la canicule est passée pour le moment, et c'est le rouge des maillots de la Suisse qui a pris le dessus dans la capitale helvétique ce dimanche. Depuis la fin de la matinée, c'est un vrai défilé. Pas sûr que Puma, l'équipementier de la Nati, s'attendait à écouler de maillots des filles avant et pendant cet Euro! À 84 fr. 90 le chandail pour enfant et à 105 francs le maillot adulte, ça chiffre vite.
Berne la rouge : une ambiance festive et colorée
Les maillots et les fans
Il y a aussi ceux qui ont recyclé les vieux maillots des garçons et c'est un vrai défilé. Avec une certaine tendresse pour l'époque où l'équipe nationale était sponsorisée par Blacky, surtout, et Lotto, aussi un peu. Mais le plus fort reste certainement ce fan venu de Reykjavik, qui a floqué son maillot «Dottir». Comme ça, pas de jalouses, vu que 20 des 23 joueuses du contingent ont leur nom qui finit ainsi (suffixe qui signifie «fille de», ajouté au prénom du père pour former le nom de famille de la fille).
L'invasion des rues bernoises
À Berne, les rues du centre-ville sont littéralement envahies de fans et les Islandais ne sont pas en reste. Les insulaires sont près de 2000 à avoir déferlé sur la Suisse ce dimanche, c'est plus que le nombre de Norvégiens pour le match d'ouverture à Bâle! On en a croisé de partout, notamment dans le funiculaire de la colline du Gurten ou le long de l'Aar, à prendre des photos des embarcations de fortunes qui descendaient la rivière, où l'eau y était plus chaude que l'air.
La sécurité et les contrôles
Sur la place Fédérale, en revanche, ça ne rigole pas. Les contrôles de sécurité pour rejoindre la fan zone officielle sont drastiques, et ça change clairement de ce qu'on a pu constater à Bâle quelques jours avant. Malheur à celui qui aurait eu l'outrecuidance d'embarquer sa bouteille d'eau ou un simple déodorant. Quand il faisait plus de 30 degrés, vous pouviez embarquer votre flacon au stade. Désormais, avec le retour d'une température plus acceptable, c'est terminé! Prière d'acheter du Pepsi ou des eaux gazeuses à des prix qui piquent plus que le gaz qu'il y a dedans.
En conclusion, la capitale suisse a été transformée en une véritable fête du football, avec des supporters passionnés et une ambiance électrique. Les fans islandais et suisses ont montré leur ferveur et leur soutien, créant une atmosphère unique et mémorable.