Le Championnat d’Europe a débuté le 2 juillet. Voici les forces en présence dans la poule D, celle qui promet le plus.
Favorites, ambitieuses, outsiders et «petites poucettes». Pour présenter la phase de groupes de ce Championnat d'Europe en Suisse, on a choisi de diviser les poules en quatre qualificatifs. Ils collent plus ou moins, parce que certains «groupes de la mort» côtoient des poules d'un niveau forcément inférieur. Voici ce qu'il faut attendre du premier tour de la compétition organisée cet été dans les stades helvétiques. On en termine avec le Groupe D.
La présentation du groupe D, celui dit «de la mort»
Les favorites: l'Angleterre
Tenantes du titre, jouant toutes pour les plus grands clubs, championnat devenu le plus puissant de la planète… Depuis que les clubs masculins de Premier League ont été poussés à investir un petit pourcentage de leurs gargantuesques chiffres d'affaire dans le football féminin, le jeu de ballon a explosé, de l'autre côté de la manche. Les grands matches sont suivis par des dizaines de milliers de personnes, les salaires sont devenus imposants et on s'est même mis à payer pour des transferts! Résultat, les Anglaises seront les favorites à leur propre succession, cet été en Suisse.
Les ambitieuses: les Pays-Bas
Le football féminin a mis du temps à prendre, en Hollande. Mais depuis la fin des années 2000, les Néerlandaises ont commencé à avoir un sacré impact sur le jeu de ballon. Cette éclosion a connu son couronnement il y a huit ans, quand les Oranje ont remporté leur Euro à domicile devant un public conquis. Deux ans plus tard, elles perdaient en finale de la Coupe du monde en France. Le mix actuel entre ancienne à l'expérience gigantesque et le talent fou de la jeunesse locale peut encore les porter haut cette année.
Les outsiders: la France
Souvent placée, toujours ambitieuse, régulièrement favorite, l'équipe de France n'a pourtant jamais rien gagné. Pire, les Bleues ne sont toujours pas montées sur le moindre podium d'une grande compétition internationale. Etonnant, pour un pays qui disposait d'un des meilleurs championnats de la planète pendant des années et qui peut encore compter sur Lyon (et un peu Paris), place forte et historique du football féminin. Mais cette année, dans ce groupe dit «de la mort», les Françaises devront se surpasser et éviter les psychodrames.
Les petites poucettes: le Pays de Galles
C'est la sélection la moins bien cotée de ce tournoi. Les Galloises sont toutes obligées de s'expatrier pour gagner leur vie avec le ballon rond et la grande majorité du contingent évolue en Angleterre, forcément. Au pays, seule une poignée de formations ont un niveau semi-professionnel. Pas grave pour les fans des Dragonnes, qui déferleront en masse dans les stades suisses. Par contre, sur le pré, l'apprentissage risque d'être assez douloureux, face à trois adversaires qui postulent tous pour une place dans le dernier carré.
Voici ce qu'il faut retenir des équipes du groupe D:
- Les favorites: l'Angleterre
- Les ambitieuses: les Pays-Bas
- Les outsiders: la France
- Les petites poucettes: le Pays de Galles